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Séoul
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Album photo de Puerto Montt / Ile de Chiloé
/Salut les Baroudeurs !
Retrouvez toutes nos photos de Puerto Montt, mais surtout de l’île de Chiloé que nous avons découvert en voiture. Venez découvrir cette île aux allures du Finistère qui nous a réservée de nombreuses surprises !
Retrouvez notre article sur Puerto Montt et l’Ile de Chiloé :
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L’île de Chiloé et Puerto Montt
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L’île de Chiloe : Un roadtrip audacieux
/Salut les baroudeurs !
Comme nous vous l’avons raconté dans notre précédent article, nous avons dû « légèrement » changer nos plans pour la suite du voyage. En effet, nous nous trouvons maintenant à Puerto Montt, une grande ville portuaire située au centre du pays et ville de passage obligatoire pour descendre vers la Patagonie.
Puerto Montt : Notre déception chilienne
Dès notre arrivée, nous avons tout de suite remarqué que la ville était bien moins accueillante que nous semblait l’être Bariloche. En effet, nous avons eu l’occasion de nous aventurer dans les rues de la ville pour trouver une auberge de jeunesse. La première chose qui nous a vraiment frappé fut la saleté quasi omniprésente rendant la ville grise même en bord de mer.
Notre premier contact avec la ville n’a donc pas été sensationnel, mais nous nous sommes tout de même accrochés pour trouver la meilleure auberge de jeunesse possible.Un premier jour laborieux
Après quelques heures de recherches d’une auberge avec l’aide de Maps.ME et un échec (hôtel fermé), nous trouvons finalement l’hostel familial « La Huerta« . Nous y rencontrons un Argentin qui nous partage son voyage notamment sur l’Ile de Chiloé autour d’un maté.
Ensuite, nous décidons de donner une nouvelle chance à la ville en allant visiter le centre ville. Mais malgré le centre commercial immense et le front de mer, rien n’y fait, la ville ne nous plaît pas. Un peu dégoutés, nous rentrons donc vite nous coucher à l’hôtel en prévoyant déjà notre fuite vers l’Ile de Chiloé.
A savoir :
Si vous souhaitez comme nous prendre un taxi ou un bus de ville à Puerto Montt, vous allez vite être surpris et perdus. En effet, dans cette ville, les bus sont des voitures qui ressemble à des taxis qui se partagent. Et il est très difficile de savoir quel chemin il empreinte avant d’être dedans !
Par chance, une gentille dame nous a aidé voyant nos mines perdues et nous a indiqué quel bus/taxis prendre pour rejoindre notre hôtel.
Par contre, en 3 jours, nous n’avons pas vu de réel taxi !Les galères continues
Nous nous réveillons donc le lendemain avec l’idée de collecter sur internet toutes les informations nécessaires pour notre voyage jusqu’à l’île.
Mais, nouvelle surprise ! Nous apprenons que dans la nuit, un camion a tout bonnement défoncé un poteau électrique alimentant le quartier, nous privant d’internet, de cuisine, de lumière … Autant dire que cette journée a été bien plus vide que prévue squattant la wifi du Café Sherlook et nous avons même terminé la journée au cinéma devant le dernier Avenger (11 € le ticket, ça pique !).Mais dès le lendemain le problème a été réglé et nous avons pu réserver notre place de bus pour le jour suivant. Le ticket de bus pour faire Puerto Montt-Castro nous a couté 6.000 pesos par personne (8€). Nous avons passé notre dernier jour à essayer de mieux découvrir la ville dont son marché aux poisson et son artisanat vers Angelmo, mais nous sommes préssés de partir.
En conclusion, ces trois jours passés à Puerto Montt furent pour nous l’occasion de nous poser pour prévoir la suite de notre voyage jusqu’à Ushuaïa. La ville n’a pas vraiment d’intérêt sinon celui d’être un centre de transit important.
Premier jour sur l’Île de Chiloé
Trois jours après notre arrivée à Puerto Montt, nous voilà donc maintenant dans un bus matinal direction l’Ile de Chiloé.
Tout comme pour passer en Angleterre par exemple, nous devons prendre un immense ferry pouvant recevoir plusieurs bus et des dizaines de voiture dans sa cale. Le voyage est donc plutôt relax entre découverte de nouveau soda pour Az’ et films pour Barbie. Après 1h30 de traversée, le bateau nous dépose à Ancud, la principale ville du nord de l’ile. Mais nous devons encore faire 1h de bus pour rejoindre notre hostel situé lui à Castro, la capitale situé au centre.Arrivée pluvieuse à l’hostel Glober Trotter’s »
Nous sommes accueillis par la pluie à notre arrivée au terminal de bus et c’est donc totalement trempés que nous arrivons à notre hostel, le « Glober Trotter’s« .
L’hostel se trouve dans la maison d’un couple de Chiliens bien sympathique d’une cinquantaine d’années. Il y fait un peu froid et le manque d’eau chaude se fait très vite ressentir, mais le lieu reste très cosy. Nous en profitons donc pour boire un petit maté au chaud avant de nous lancer dans nos prochaines aventures.En effet, lors de nos recherches, nous nous sommes rendus compte qu’il serait très pratique de visiter le reste de l’île en voiture. Nous ressortons donc armés de notre détermination afin de trouver une agence de location.
A la reccherche d’une voiture
Nous commençons donc les recherches par le centre ville et son office du tourisme où un groupe de jeunes (manifestement en stage) nous indique rapidement les deux seules agences de la ville « SALFA SUR RENT À CAR » et « RENT À CAR » toutes deux un peu loin .
Nous tentons notre chance dans un hôtel qui loue aussi des voitures. Il propose une Suzuki Swift a 42.852CP (soit 50€) les 48h de location …Un peu cher pour un si petit véhicule… Mais toujours motivés nous décidons alors de marcher jusqu’à la prochaine ville afin d’y trouver les deux autre agences de la liste.Nous profitons de cette longue marche pour découvrir une spécialité de l’ïle, les Palafitos, des maisons colorées sur pilotis, au grands bonheurs de Barbie qui en profite pour mitrailler avec son appareil photo. Mais au bout d’1h de marche, le chemin pour l’agence nous a paru interminable, nous décidons donc d’abandonner et de faire demi-tour. Toutefois, nous prenons le temps de monter au Mirador Ten-Ten afin de profiter d’une vue globale de la ville avant de rentrer à l’hostel, bredouilles.
Visite de l’île en bus ou en voiture ?
Après cet échec, nous ne savons pas vraiment quoi faire pour la suite de notre visite de l’île. Devons-nous abandonner la voiture et se contenter d’une visite classique en bus ou bien persévérer ?
A force d’en discuter dans la cuisine, le propriétaire des lieux se joint à notre conversation et nous assure que l’île mérite vraiment d’être visité de manière « libre ». Cela nous permettrait de profiter à fond des différentes églises ou plages de l’île qui l’ont rendue célèbre.
Convaincus par son discours, nous décidons donc de réserver la Suzuki Swift afin de partir dès le lendemain pour un roadtrip de deux jours sur les routes sinueuses de l’île.Jour 2 : Roadtrip à rebondissements
Le lendemain, le soleil n’est toujours pas levé que nous nous sommes déjà lancé à l’assaut de la route. Le programme des deux jours suivants est relativement simple : le premier jour sera consacré à la visite d’Ancud et de sa région et le deuxième lui nous mènera dans les alentours de la ville Quellon, la capitale du Sud. Malgré un léger mal de ventre attrapé pendant la nuit, nous sommes en pleines formes pour profiter de cette Baroude.
Visite d’Ancud et de ses environs
Le chemin jusqu’à Ancud se fait très rapidement grâce la départementale 5 sous un soleil fort fort apprécié ! Une heure et demi à peine nous ont été nécessaires pour faire la jonction en le centre et le nord de l’île.
Avant d’entrer dans la ville, nous profitons du Mirador Cerro Hueihuen pour pique-niquer.Ensuite, nous décidons d’aller visiter la ville, en commençant par un de ses lieux les plus emblématiques: le Fort San Antonio. L’édifice, perché sur les falaises, étaient chargé de protéger l’île en cas d’attaque.
Tout se passait bien jusqu’au moment où Az’ s’est mis à ressentir de fortes douleurs au ventre ainsi qu’une envie assez … pressante d’aller aux toilettes. Le problème étant que les ruines soient rarement équipées de toilettes fonctionnelles, Az’ a dû trouver rapidement et discrètement un lieu adapté à son urgence. Nous n’irons pas plus loin dans les explications, mais d’après Az’, le lieu choisi jouissait « d’une vue fantastique »…Cette aventure passée, nous allons alors visiter le reste de la ville. Ses plages, son marché ses églises et ses petites rues sinueuses donnent à ce lieu une atmosphère particulière, chargée d’iode et d’histoire.
Nous en profitons aussi pour passer à l’office du tourisme de la ville (621 Libertad) pour récolter plus d’informations sur la région. Nous apprenons malheureusement que ce n’est pas la saison pour aller visiter la plage de Punihuil, réputée pour sa population de manchot, mais nous tentons quand même notre chance.Une heure de route plus tard, nous voilà arrivés sur la plage qui est, comme on l’attendait, to-ta-le-ment vide. Pas un seul bateau, pas un seul manchot, pas un seul être vivant à des kilomètres …
Nous en profitons donc pour prendre quelques photos les pieds dans l’eau mais rien de plus. Pendant quelques dizaines de minutes nous nous laissons bercer par le sentiment de solitude qui s’est installé, alimenté par les vagues et autres mouettes.
Mais en voyant le soleil commencer à descendre, nous nous motivons pour reprendre la route jusqu’à Quellon afin de trouver un endroit convenable pour garer la voiture et y passer une nuit tranquille et réparatrice. Mais comme souvent dans ce voyage, rien ne s’est passé comme prévu …Un choix regrettable
Afin de nous rendre à Quellon, nous avons deux options. La plus sûre et la plus simple est de repasser par Ancud pour récupérer l’unique départementale de l’île. La plus risquée est de prendre les petites routes afin de rejoindre une des routes principales pour le sud mais sans passer par Ancud cette fois-ci.
Az’, détestant perdre du temps encourage alors Barbie à choisir la deuxième option, ce qu’elle accepte à contre-coeur. Nous voilà donc partis sur des petites routes non revêtues traçant à travers la campagne. Quelques difficultés se dressent sur le chemin mais globalement tout se passe bien et nous parlons déjà du programme du lendemain.Nous sommes alors à la moitié du chemin. Montées et descentes très abruptes se succèdent alors et la voiture chauffe de plus en plus jusqu’à ce que ce que nous commencions à redouter n’arrive : la voiture (et notre bonne humeur) reste bloquée dans une cuvette. Impossible d’avancer ou de faire demi-tour. En pleine campagne. Sans moyen de communication. Avec un soleil à moitié couché. Le fun.
La panique nous gagnant doucement mais sûrement, nous décidons d’aller chercher de l’aide. Nous rencontrons une première personne : édenté, en guenille, transportant une assiette remplie de sang … Malgré les efforts de Barbie, l’homme ne réagit pas et la seule phrase que nous avons pu tirer de lui fut « Combien tu me donnes ? »… Entendons nous bien, nous avions prévu de dédommager la personne capable de nous aider, mais les manières de cet homme ne nous plaisent pas et nous décidons donc de continuer notre chemin.
Manuel, notre sauveur
Nous marchons alors une vingtaine de minutes de plus jusqu’à arriver à une petite ferme. Cette ferme est celle de Manuel. Un agriculteur, la soixantaine passée depuis longtemps qui était entrain de se reposer en compagnie de sa femme et son fils.
Après lui avoir expliqué notre situation, Manuel accepte de nous aider et nous fait donc monter dans un 4×4 particulier. La carrosserie est faite de rouille, les sièges se décrochent et le levier de vitesse est une barre de fer. Un peu inquiets, nous nous laissons conduire.A peine arrivés, Manuel se glisse sous les voitures afin d’y accrocher une corde. Une fois les voitures reliées, les moteurs démarrent et la montée commence. La voiture de Manuel s’est révélée et nous a sorti de la cuvette sans effort et en moins de 2min. Entre joie et honte, nous remercions chaleureusement Manuel et le forçons à accepter un petit dédommagement pour son aide.
Quellon? Not today.
Lorsque nous arrivons sur la départementale, la nuit est déjà tombée et Quellon est encore à plusieurs heures de route. Nos émotions étant un peu à vif, nous décidons d’écourter nôtre roadtrip et préférons rentrer sur Castro.
Nous craquons pour un restaurant recommandé pour son saumon, « l’Establecimientos Sacho » puis nous partons trouver un lieu tranquille pour passer la nuit dans la voiture. Et tranquille, heureusement qu’il l’était car Az’ a dû sortir en urgence plusieurs fois dans la nuit pour réitérer son exploit d’Ancud.Jour 3 : Pluie et attente
Nous nous réveillons le matin suivant dans la voiture avec le bruit de la pluie sur le pare-brise. Mais étonnamment nous sommes en pleine forme malgré le peu de confort de notre camping.
La première chose à faire étant de rendre la voiture, nous nous rendons en ville. La voiture rendue, nous décidons de retourner à l’hostel afin de nous préparer pour notre dernière journée sur l’île. Car oui, nous quittons l’île le soir même. Nous allons prendre un ferry de Quellon pour rejoindre Chaiten qui se trouve de l’autre côté du bras de mer. Le ferry part à 3h du matin. L’attente sera longue.
Nous devons maintenant acheter un ticket pour nous rendre à Quellon. Le problème c’est que la pluie est maintenant un rideau qui recouvre l’ensemble de la ville. Nous rencontrons alors la femme du propriétaire de l’hostel et lui expliquons que nous devons sortir. Avec un sourire amusé, elle nous propose des capes de pluies . Biens équipés, nous parcourons les rues de la ville pour rejoindre le terminal.
De retour à l’hôtel frigorifiés, nous sommes content de retrouver la chaleur du pöelle. Et là, surprise, à notre arrivée la propriétaire nous attendait avec deux tasses de thé brûlantes. Elle nous laisse même occuper une chambre pour profiter de la chaleur des lits. C’est donc en sirotant un thé entassé sous des couettes que nous attendons l’heure fatidique du départ.
En conclusion, l’île de Chiloé fut une belle découverte. Nous avons rencontré quelques difficultés, mais cela n’a pas diminué notre plaisir. Les paysages sont magnifiques et valent le coup d’être vus.
Nous partons maintenant pour Chaiten, nouvelle étape de la Patagonie chilienne. De nouveaux rebondissements sont à prévoir concernant notre trajet.A bientôt pour une nouvelle histoire de la Baroude !
Nos Bons Plans sur PUERTO MONTT
Où manger ?
Tablon del Ancla ♥♥♥
Dans une ambiance taverne allemande (un peu loin du style chilien), nous avons
pu y déguster des plats typiques chiliens. Pour Alexis, un steak à la Pobre* et pour Barbie un Chupa de Jaiba**. Malgré le fait que la cuisine chilienne n’était pas notre préférée, les plats de ce restaurant étaient bien exécutés. Par contre gros point faible (comme partout au chili), les prix sont trop élevés.
Pour deux plats et deux bières, nous avons payé 26.050 pesos (34€).
*Steak façon pauvre
** Hachis d’araignée de merAdresse: Antonio Varas 350, Puerto Montt, Chili
Prix: €€€
Site internet☕ Où boire un café ?
Café Sherlock ♥♥♥
Grand café en plein centre de Puerto Montt qui aura été notre refuge
lors de la coupure d’électricité à l’hôtel pour sa wifi. Les prix sont ceux du Chili ce qui nous a empêché d’essayer leurs nombreux gâteaux malheureusement. Le service était parfait et les serveurs toujours très avenants.
Deux cocas nous sont revenues à 3.300 pesos (6€).Adresse: Antonio Varas 452, Puerto Montt, Chili
Prix: €€
Site internetOù dormir ?
La Huerta ♥♥♥♥
Petit hostel/maison d’hôtes familial très sympathique. Malgré
le manque d’électricité (qui n’était pas de leur faute), notre chambre était confortable, le poële très appréciable et l’existence d’un jardinet est un plus.
Une nuit dans une chambre double nous a coûtée 20.000 pesos (26€).Adresse: Alejandro Meershon 3, Puerto Montt, Chili
Prix: €€
Site internetNos Bons Plans sur CASTRO (Ile de Chiloé)
Où manger ?
Establecimiento Sacho ♥♥♥
Joli petit restaurant sur deux étag
es dont la spécialité est le poisson et plus spécialement le saumon. Nous avons testé un saumon avec une sauce à la crème et aux légumes. Ainsi que la spécialité de la maison: deux tranches de saumon avec une préparation au centre. Plats un peu chics, mais très copieux ce qui met le restaurant dans une gamme de prix supérieur (pour de bonnes raisons).
Adresse: Thompson 213, Castro, Chili
Prix: €€€
Site internet🚗 Où louer une voiture ?
Cordillera Hostel ♥♥♥
En plein centre ville, cet hostel propose aussi de louer des véhicules
pour visiter l’île. Il ne faut pas s’attendre à de supers véhicules tout terrain, mais au moins ils ont le mérite d’exister. Pour ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas louer une voiture de Puerto Montt, c’est une bonne option.
La location d’une Suzuki Swift pour 48h nous a coûté 42.852 pesos (50€).Adresse: Serrano esquina Sotomayor Barros Arana #175, Castro, Chile
Prix: €€
Site internetOù dormir ?
Glober Trotter’s ♥♥♥♥
Hostel familial très proche du centre et calme. Outre les grandes
chambres doubles confortables, ce qui nous a le plus plu fut la gentillesse des propriétaires. Point faible: la douche froide (mais très difficile de trouver une douche chaude en Patagonie).
Une nuit en chambre double coûte 19.600 pesos (25.50 €).Adresse: El Canelo 735, Castro, Chile
Prix: €€
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Album photo de Pucon (et Concepcion)
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Retrouvez toutes nos quelques photos de Concepcion, mais surtout de Pucon, la ville montagnarde par excellence. Après un volontariat sportif, nous ne perdons pas la main et nous nous mettons à la marche. Pour cela, la ville de Pucon offre de multiples possibilités : volcans, parc naturel et une ville très charmante à découvrir !
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Pucon : Le Paradis Montagnard
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Pucon : Le paradis montagnard
/Buenas Dias les Baroudeurs !
Nos deux semaines de volontariat à Curanipe nous auront bien éloigné de la folie des villes et aussi adopté un régime drastique qui nous aura bien fait perdre 5 kilos chacun.
Pour nous remettre dans le bain, notre destination suivante sera la grande ville de Concepcion d’où était originiare notre hôte Sebastian.Deux jours de repos à Concepcion
Notre passage par Concepcion ne mérite pas qu’on s’y attarde, car peu intéressant.
En effet, nous avons rapidement visité la ville, mais la plupart du temps nous avons rattrapé notre sommeil ou testé quelques bonnes adresses. En plus, sans le savoir, nous étions en plein weekend férié et la ville était totalement vide.
Pour conclure, une grande ville chilienne sans trop de charme, mais de nombreux restaurants où bars. Idéale pour se reposer quelques jours.Jour 1 : Arrivée à Pucon
Nous partons assez tôt de Conception pour prendre notre bus direction Pucon. Après 5h de route, nous voilà arrivés dans cette ville bien différente de celles que nous avons déjà visité.
En effet, Pucon se démarque par son atmosphère. Ses bâtiments en bois, son lac et sa population proche de la nature en font un paradis pour les amoureux de la montagne.A la recherche d’un hostel
Nous respectons notre rituel d’arrivée et notre première destination à Pucon est donc notre hostel. Mais cette fois, nous avons encore pris le risque de ne pas réserver à l’avance. Arrivant en début d’après-midi, nous avons le temps de faire nos recherches et comparer sur place.
En sortant du terminal de bus, nous commençons nos recherches par l’avenue principale de la ville : Avenue Bernard O’Higgins. Sur cette avenue, nous passons de nombreux hôtel, mais un peu au dessus de notre budget.
Justement, dès le premier, nous rencontrons une volontaire française qui nous le déconseille et nous donne d’autres adresses. Nous continuons nos recherches et la deuxième adresse sera la bonne : le Willhouse hostel.Le Willhouse Hostel
Ce qui nous a tout de suite plu avec cette auberge de jeunesse, c’est l’aspect extérieur du bâtiment. Entièrement construit de bois, il se fond bien dans le décor.
Ensuite, nous avons rencontré le propriétaires et les volontaires super sympas et de bons conseils. Nous nous sommes directement installés dans notre grand dortoir. En plus des dortoirs spacieux et des lits confortables, les pièces communes sont aussi très fonctionelles. Et en plus, il ya une petite cour intérieure pour les fumeurs ou juste pour partager un verre en fin de journée.En soit, le Willhouse hostel fait parti des meilleurs hostels où nous avons séjourné. Petit hic, la basse saison commence et après 2 jours de partage et de rencontre, nous nous sommes retrouvés tout seuls dans l’hôtel. Ambiance bien plus tranquille, surtout le soir !
Copiright Facebook.com/willhouse.hostel.pucon/ Petit tour en ville
Nous nous installons rapidement puis nous décidons d’aller découvrir la ville.
Nous allons tout d’abord dans le centre ville qui se compose de deux grandes rues regroupants les agences de tourismes, les magasins et les restaurants.Justement, demain nous souhaitons gravir le Volcan Villarica, grande attraction de la ville.
Nous nous motivons donc à faire le tour des agences pour comparer les prestations et les prix. Après 5 agences et 5 discours identiques, nous faisons notre choix. Nous choisissons l’agence Patagonia Experience, plus par feeling avec le salarié de l’agence et son explication qu’autre chose. Car toutes les agences proposent plus ou moins les mêmes prix et prestations. Nous nous allégeons de 150.000 pesos (environ 190€ pour nous deux) puis préparons avec le gérant notre matériel pour le lendemain.Après cette recherche épuisante, nous cherchons un endroit où nous restaurer. Pour manger dehors tout en respectant notre budget très sérré pour le Chili, nous trouvons une petite adresse très simple : le Tiki Burger. Et au lieu d’un hamburger, nous choississons de tester LA spécialité culinaire chilienne : la Salchipapa. Entre la poutine et le nachos, il s’agit d’une assiette de frites accompagnée de fromage, oignons, viande (souvent saucisses), guacamole… Repas très économique, mais aussi très calorique !
Pour éliminer un peu, nous finissons de découvrir la ville avant de retourner nous reposer à l’hôtel. Nous y rencontrons d’autres backpackers dont certains vont aussi monter au volcan le lendemain.
Jour 2 : Le Volcan Villarica
Cette activité est un vrai investissement, presque 100€ par personne, toutefois, nous tenions à gravir un volcan durant notre voyage et le Volcan Villarica est parfait pour notre niveau. Il est un des plus actifs du Chili et culmine à 2.850 mètres d’altitude. Il faut environ 5h pour grimper jusqu’au sommet et un peu moins pour redescendre grâce à ses toboggans naturels !
Un réveil en douceur
Ce matin là, réveil à 5h30 pour petit-déjeuner, préparer notre déjeuner à emporter et retrouver notre guide devant l’agence à 6h. Nous y retrouvons notre coéquipier de la journée, un Allemand de 28 ans professeur de ski et venu en vacance au Chili pour faire du trekking. Autant dire qu’on a pas, mais vraiment pas le même niveau ! En effet, le Volcan sera notre vrai première randonnée sportive du voyage (et pas la dernière !).
Notre guide arrive rapidement et nous remet notre matériel: piolet, crampons pour la glace, des vêtements waterproofs pour la neige, une luge pelle, un casque et un masque à gaz. Puis nous attendons quelques minutes notre van, qui arrive avec un petit groupe de 4 personnes d’une autre agence.
Pour rejoindre le point de départ de l’ascension, il faut faire environ 20 kilomètres de voiture soit un peu moins d’1 heure. Cela nous laisse le temps de récupérer quelques heures de sommeil malgrè la route montagneuse.
Un début difficile, mais on l’aura voulu !
Le début de la randonnée peut se faire de 2 manières : en prenant un télésiège ou en marchant.
Le télésiège coûte 10.000 pesos par personne (environ 12€) et permet « d’économiser » 2h de marche et donc d’énergie. A notre arrivée en bas du volcan, les guide nous demande ce que nous souhaitons faire, mais certains guide poussent un peu les personnes à prendre le télésiège. A savoir, le télésiège n’est pas comparable à ceux en France, il n’y a pas de barrière de protection donc il ne faut pas avoir le vertige !
Pour la marche, ce n’est pas de tout repos. Pour rejoindre le haut du télésiège, il faut marcher 2h dans une sorte de sable de pierres. Aussi, le chemin est très pentu donc il faut des bons mollets !De notre côté, nous avons choisi l’option marche pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, 12€ pour 10 minutes de télésiège d’une qualité moyenne, nous trouvions cela un peu (beaucoup) cher. Et pour nous, l’idée de gravir un volcan signifie le gravir de A à Z.Décision prise, nous partons pour 2h d’ascension, mais avec le guide du groupe rencontré dans le van, celui de notre agence partant avec ceux en télésiège.
Nous sentons vite que les heures de marche ne seront pas de tout repos surtout au niveau du souffle. Barbie est à l’avant avec le guide pour marquer le rythme et la petite équipe suit. Notre guide n’est pas très causant et à un pas assez rapide ce qui met notre souffle à rude épreuve. Il a beau nous dire d’inspirer avec le nez et de souffler avec la bouche, nous souffrons !A savoir :
Nous n’avions pas compris en choississant l’option marche que cela implique de rattraper le reste du groupe le plus vite possible pour ne pas les faire trop attendre en haut du téléphérique, ce qui explique le rythme soutenu.
Après avoir échangé nos impressions avec d’autres backpackeuses ayant fait l’ascencion le même jour, mais avec le téléphérique, il est difficile d’avoir un avis tranché. De notre côté, bien que physiquement ces deux premières heures ont été épuisantes, nous sommes contents de l’avoir fait. De l’autre côté, les backpackeuses étaient très contentes d’avoir économisé leur énéergie et éviter cette partie de l’ascension.
Donc cela dépend surtout de votre motivation et de votre condition physique.En avant pour le sommet… plus en douceur.
Après 2h difficiles et éprouvantes, nous arrivons enfin au point de rendez-vous avec le reste du groupe encore tout frais. Nous reformons les groupes par agence et récupérons notre guide.
La deuxième partie de la randonnée est différente: nous marchons sur de la glace et changeons de guide !
Petite pause pour chausser nos crampons et apprendre à utiliser le piolet puis cest reparti en file indienne. Pour certains cette partie aura été très difficile, surtout à cause de l’utilisation des crampons qui alourdissent les pas. Mais pour nous, après les deux premières heures épuisantes, cela nous semble presque facile.
Concernant notre nouveau guide, il a un rythme très différent du premier. Il va doucement et fait de tout petits pas, ce qui permet d’avoir un souffle plus léger et de faire moins de pauses. Nous faisions partie des derniers groupes à partir, mais au fur et à mesure nous doublons sans problème beaucoup de groupes qui font des pauses régulières.Dernière étape (nous y sommes presque), encore 30 minutes pour arriver près du cratère ! Après la glace, nous trouvons de grosses pierres volcaniques aux reflets dorés/argentés qui nous obligent à garder les crampons. C’est aussi un peu la queue leu leu à distance pour éviter les chutes de pierres.
Enfin ! Nous arrivons au cratère armés de nos masques à gaz, parce que ca sent fort le souffre ici ! On s’autorise à les retirer quelques seconde sous l’objectif de notre guide qui devient photographe, mais pas plus. Le cratère est très impressionant et nous sommes ravis de ce spectacle après une telle randonnée, cela vallait le coup !
Un retour en vitesse !
Nous ne restons que 10 minutes au bord du cratère, car le souffre, l’altitude et le soleil font vite tourner la tête. En redescendant, notre guide nous propose 20 minutes de pause déjeuner ce qui nous permet aussi de voir comment les autres groupes se préparent à la descente.
En effet, la descente sera très différente de la montée: sur une grande partie, nous allons utiliser des toboggans naturels ! Creusés dans la glace, ils permettent de descendre en glissant sur des luges comme un bobsleigh. Par contre, il y a des moment ou cela va assez vite et il faut freiner au piolet, donc faire attention à ne pas se le planter dans le ventre.Nous regardons 2 groupes descendre, le guide nous fait nous exercer sur la tenue du piolet et puis notre tour arrive. Le guide est le premier à partir et chacun notre tour nous nous lançons. En tout, il y a 4 toboggans, mais ils ne nous ramènent pas tout en bas du volcan. Les deux dernières heures se font à pied dans la poudreuse. Un peu rude pour les genoux, il faut se laisser glisser, mais avec la fatigue ça devient plus difficile.
Nous voilà arriver au parking, bien fatigués, mais très contents de cette sortie qui vallait vraiment son prix !
Petit problème l’autre agence qui partage notre mini-bus à eu plus de difficiultés sur la montée et nous devons les attendre pour rentrer. Cela nous permet de nous reposer 1h au soleil, mais nous ne sommes pas mécontent de reprendre la route pour une sieste bien méritée.Soirée repos bien méritée
De retour en ville, nous repassons par l’agence pour rendre le matériel. Et quelle surprise lorsque le gérant nous offre une bière (un soda pour ceux qui le souhaite) pour reprendre des forces et faire un debrief.
Puis, nous ne perdons pas de temps, nous retournons à l’hôtel pour nous reposer. Mais encore une fois, surprise ! Un groupe de backpackers Argentin/Uruguayen de l’hôtel s’est réuni pour chanter et boire des bières. Ils nous invitent à partager un super moment, mais la fatigue nous rattrape au bout de 1h. C’est donc le moment de faire à manger puis au dodo.
Jour 3 : Repos à Pucon
Après notre belle randonnée de la veille, nous préférons faire une journée tranquille aujourd’hui. Au programme : repos, mais pas que, nous souhaitons découvrir plus en détail le lac Villarica et nous renseigner sur comment rejoindre notre prochaine destination.
Ballade à Pucon et Lac VillaricaLe temps est toujours très ensoleillé aujourd’hui, donc nous en profitons pour aller nous ballader au bord du Lac Villarica. Un joli parc et un embarcadère habille le décor. Nous profitons de la vue, mais nous souhaitons en voir plus et d’un autre point de vue.
Par conséquent, nous décidons de longer le lac pour essayer d’avoir une vue sur la ville. Toutefois, après 10 minutes, le chemin nous éloigne du lac et nous fait atterir sur une grande route. Nous continuons sur la route dans l’espoir de trouver un autre accès plus loin. Mais après 30 minutes de marche et nous être renseigné à l’accueil d’une immense résidence privée, nous apprenons que cette partie du lac à été privatisée. En effet, seulement les hôtels et les résidences peuvent profiter du bord du lac.Nous sommes un peu dégoutés de cette privatisation excessive et retournons en ville.
Trouver un bus… pas si facile
Nous profitons de cette journée de repos pour nous renseigner sur comment rejoindre notre prochaine destination argentine cette fois-ci : Bariloche.
En cette basse saison, il n’y a qu’une seule entreprise de transport qui propose le trajet direct Pucon-Bariloche et le prix est très élevé. La deuxième option est de faire le trajet Pucon-Osorno puis de faire un changement à Osorno pour rejoindre Bariloche ce qui pourrait faire baisser le prix.
Nous finissons pas choisir la deuxième option : rejoindre Osorno, puis voir sur place les différents bus pour rejoindre Bariloche. Nous choississons la compagnie JAC qui demande 8.400 pesos par personne (environ 11€).Ca sera tout pour cette journée, le reste du temps, nous serons tranquillement à l’auberge qui se vide doucement.
Jour 4 : Le Parc National Huerquehue
Pour notre dernier jour à Pucon, nous suivons les conseils de notre coéquipier de Volcan et partons découvrir le Parc National Huerquehue. Le parc propose 2 randonnées bien différentes : La randonnée Cerro San Sebastian et la randonnée des Lacs.
La randonnée Cerro San Sebastian (que notre ami Allemand a fait) est un peu plus simple que l’ascension du Volcan Villarica, mais est aussi très difficile et fatiguante. Il s’agit de gravir ici un mont via un chemin de 13km qui demande au moins 8h de marche.
La randonnée des Lacs est elle plus simple, car les chemins sont en fôret et on alterne entre montées et descentes. La randonnée est de 12 km et demande au moins 7h de marche.Contents de notre prouesse physique sur le Volcan Villarica, nous n’allons pas pousser et nous satisfaire du chemin des lacs.
Rejoindre le Parc Huerquehue
Pour rejoindre l’entrée du parc ce n’est pas bien compliqué. Il suffit de prendre un bus à 8h30 que l’on prend au 540 rue Uruguay. L’aller-Retour coûte 4.000 pesos par personne (5€). Pour rejoindre l’entrée du parc, il faut un peu moins d’1h en partant de Pucon.
A l’entrée du parc, il faut s’enregistrer au poste de sécurité et payer l’entrée qui est de 2.500 pesos par personne (environ 3€).Conseil :
Il n’y a pas beaucoup d’horaaires de bus qui part pour le Parc Huerquehue. Par conséquent, renseignez vous bien et ne partez pas trop tard si vous souhaitez profiter de la randonnée.
Aussi, le bus de 8h30 est très vite plein, donc soyez un peu en avance pour éviter d’avoir à attendre un bus supplémentaire qui ne sera prévu qu’au dernier moment.Une journée en fôret à découvrir les lacs
Au milieu de la nature et du silence, nous partons pour une journée de marche. Le chemin n’est pas difficile et très bien indiqué.
Entre les différents lacs, nous avons parfois la chance de s’éloigner du chemin central pour aller découvrir des petites cascades.
Pour le déjeuner, nous partageons le bord d’un lac avec une école primaire et d’autres voyageurs, puis c’est déjà le moment de finir la boucle pour ne pas louper notre bus de 16h30.Soirée calme avant le départ
Après notre journée de marche, nous préférons passer notre soirée tranquillement à l’hôtel surtout que le départ est prévu demain très tôt.
Par contre, à notre surprise, l’auberge de jeunesse s’est totalement vidée dans la journée, il ne reste plus que nous et un autre voyageur japonais. L’ambiance est donc très très calme ce soir, mais ce n’est pas plus mal, nous allons dîner, faire les sacs, puis dodo.Changement de plan de dernière minute.
Comme nous vous l’avons dit plus tôt, notre programme était de traverser la frontière et rejoindre Bariloche après notre séjour à Pucon. Malheureusement, nous avons dû revoir notre page et nous adapter au dernier moment.
Pas si facile d’aller à Bariloche
Très tôt le matin, nous sommes partis de Pucon pour aller à Osorno qui se trouve à 3h au sud ouest.
En arrivant à Osorno, nous sommes un peu surpris par la taille du terminal de bus qui nous paraît un peu petit par rapport à la taille de la ville et au nombre de destinations proposées. Mais pas de temps à perdre, à peine descendus du bus et nos sacs récupérés, nous allons faire le tour des entreprises de transport. Pour rejoindre Bariloche qui se trouve à 244 kilomètre, il faut compter environ 4h30 selon le temps passer à la douane.Seulement 3 entreprises proposent le trajet pour la journée.
Deux entreprises effectues le trajet une seule fois par jour très tôt le matin et il n’y a plus de place disponible avant plusieurs jours. Pour la compagnie qui propose le trajet en après-midi, il n’y a plus de place disponible non plus pour ce jour et en plus le prix est très très élevé !Pour résumé, il n’est pas possible d’aller à Bariloche ce jour et même s’il on attend le prix est vraiment très élevé comparé à notre passage Mendoza-Santiago. Nous prenons 10 minutes pour réfléchir calmement dans le terminal. Nous avons deux solutions : attendre à Osorno (qui ne semble pas étre une ville magnifique) pour partir un autre jour ou changer notre destination.
Savoir s’adapter… encore et toujours
Le budget au Chili étant très difficile à tenir, nous préférons être responsables et choississons de changer de destination pour le plus grand malheur de Barbie qui voulait vraiment aller à Bariloche. C’est aussi cela les grands voyages, savoir improviser et parfois abandonner certaines destinations qui nous tiennent à coeur.
Notre décision: continuer de descendre la Patagonie par le Chili. Par conséquent, nous achetons un ticket à 2.500 pesos par personne (3€) pour Puerto Montt.
Dernière petite aventure de la journée :
Nous achetons le ticket pour Puerto Montt et confirmons à la vendeuse que le bus arrive bien dans 2h au terminal de bus. Mais quelle surprise quand 1h50 plus tard, le bus n’est toujours pas là et ne semble pas arriver. Barbie retourne voir la vendeuse que nous devons arrêter le bus sur le bord de l’autoroute (OUI le Bord de l’AUTOROUTE !) à l’autre bout de la ville. Prise en pitié par un couple chilien adorable, il va nous emmener à toute vitesse au lieu-dit avec leur voiture. Et finalement, le bus aura 20 minutes de retard… plus de peur que de mal !Vous comprenez bien que nos prochains jours seront un peu improvisés, nous allons donc revoir notre trajet et comment continuer notre traversée de la Patagonie!
A bientôt pour découvrir notre nouveau programme Chilien.
Ciao !
Nos Bons Plans sur Pucon
Où manger ?
Tiki Burger ♥♥♥♥
Une adresse pour les petits budgets et pour manger dans un style fast-food.
Nous avons profité d’une promotion Salchipapa grande + 2 bières ce qui était parfait pour un déjeuner après un trajet en bus. Le personnel était très sympathique et la petite terasse au soleil bien agréable.
La promotion de Salchipapa + 2 bières était à 11.500 pesos (15€).Adresse: Miguel Ansorena 243, Pucon, Chili
Prix: €
Site internetOù réserver ses activités ?
Patagonia Experience ♥♥♥♥
Petite boutique perdue au milieux des géants du tourisme,
mais avec un bon relationnelle et un prix satisfaisant. Les plus : un super guide/photographe et une bière fraiche surprise à notre retour.
L’ascension du Volcan Villarica nous a coûté 75.000 pesos (95€) par personne matériel compris.Adresse: O´higgins 461, Pucon, Chili
Prix: €€€
Site internetOù dormir ?
Le Willhouse Hostel ♥♥♥♥♥
Avec sa façade tout en bois, l’hôtel à beaucoup de charme. Les parties communes sont
grandes et pratiques et pour ce qui est des dortoirs les rideaux à chaque lit offrentt plus d’intimité et de confort. Le propriétaire est souvent là et donne des conseils sur les activités à faire ou les bonnes adresses de la ville.
Petits points négatifs : douche pas toujours chaude.
Un lit dans un dortoir de 10 nous a coûté 4.400 pesos (5.50€) par nuit. Prix basse saison.Adresse: Lincoyán 575, Pucon, Chili
Prix: €
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Retrouvez toutes nos photos de Pichilemu, mais surtout de Curanipe où nous avons effectué notre deuxième volontariat. Entre plage, surf et un peu de travail tout de même, beaucoup de nouvelles expériences !
Retrouvez notre article sur Pichilemu et Curanipe :
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Pichilemu / Curanipe
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Curanipe : Un Volontariat sous le signe du surf
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Après notre passage par Valparaiso, nous continuons de suivre la côte vers le Sud pour rejoindre notre prochain volontariat à Curanipe.
Petite visite de Pichilemu avant Curanipe
Mais avant de rejoindre Curanipe, nous faisons une petite escale à Pichilemu. Cette petite ville en bord de mer est la capitale « mondiale » du surf.
Nous y étions pendant la basse saison et nous l’avons fortement ressentie. La petite ville n’était vraiment pas vivante et la grisaille ne nous a pas donné envie de nous éterniser. Nous avons quand même pris une journée pour faire le tour de la ville et de sa plage. Un passage rapide et sans grand intérêt. Peut être qu’en haute saison Pichilemu vaut plus le détour.Nous prenons donc la direction de Curanipe, une toute petite ville sur la côté où se déroulera notre volontariat chilien.
Notre recherche d’un deuxième volontariat
Après l’Uruguay… le Chili
Suite à notre première expérience de volontariat en Uruguay réussie, nous étions sûrs de vouloir retenter l’aventure.
C’est un très bon moyen d’aider les gens tout en ayant la chance de partager leurs quotidiens et d’en savoir plus sur le pays. Par conséquent, dorénavant nouveau pays signifiera aussi nouveau volontariat.Au Chili, les hôtes qui recherchent des volontaires sur le site Workaway ne manquent pas. Le plus difficile est donc de choisir la région où nous le ferons, quelles tâches nous souhaitons effectuer et quand.
A savoir :
Avant même de commencer notre voyage au Chili, nous avons déjà une deadline pour ce pays. En effet, les parents de Barbie veulent participer à notre Baroude durant 2 semaines début Juin. Nous avons donc un peu plus de 2 mois pour visiter tout le pays. Il vaut donc mieux faire ce volontariat au plus vite !
Pour plus d’informations sur ce qu’est le volontariat ou le site Workaway, rendez-vous sur l’article qui donne plus de détails :
Le tri des offres de Workaway
Nous commençons donc par faire une présélection parmis les centaines d’annonces de Workaway avec ceux :
- proche du sud de Santiago
- avec des missions manuelles ou sportives : jardinage, construction, aide dans les entreprises sportives…
- qui offrent le logement et les repas
- à la recherche d’au moins 2 volontaires pour début avril
La sélection met en évidence une dizaine d’offres pour lesquelles nous envoyons des messages.
Et après plusieurs réponses nous avons décider de sélectionner l’hôtel sportif SirenazoL’hôtel Sirenazo
Cet hôtel se trouve à environ 6 kms du centre de Curanipe et est géré par deux amis dont Sebastian qui nous supervisera.
Les spécificités du lieu sont un dôme qui sert d’espace commun et sa localisation au bord de la tranquille rivière Chovellen. Au coeur de la nature, l’hôtel propose aussi des activités sportives aquatiques.C’est exactement ce que nous recherchions, un endroit calme, proche de la nature avec la possibilité de pratiquer des activités extérieures et manuelles.
Curanipe : Un petit port de pêche, haut lieu du surf
Avant de vous en dire plus sur notre volontariat, voilà quelques lignes sur Curanipe que nous avons priss le temps de visiter entre deux sessions de surf.
Comment rejoindre Curanipe
En partant de Pichilemu, nous pensions que rejoindre Curanipe serait très simple, car situé plus bas sur la côte… grosse erreur !
En effet, le Chili possède de bonnes route, mais pour voyager dans le pays en bus il faut souvent rejoindre la Ruta 5 qui traverse le pays. Il n’y a pas de route qui longe à proprement parler la côte.Par conséquent, nos 230km se sont transformés en 360km avec un changement de bus à Talca.
Notre périple :
- A 6h00 nous prenons le Bus de Pichilemu pour Talca. Le trajet dure environ 3h30, juste le temps d’une sieste.
- Arrivée dans le minuscule terminal de Talca, il n’y a qu’une seule compagnie qui propose d’aller à Curanipe et le prochain bus est dans 2h ! Nous prenons notre mal en patience et surtout nos essayons de ne pas nous endormir.
- L’heure approche, nous nous préparons sur le quai, mais le bus ne semble pas arriver. Impatiente, Barbie va voir la dame au guichet pour lui demander s’il a du retard. Et là… le drame ! Elle nous dit que le bus ne part pas du terminal mais que nous devons rejoindre le bord de l’autoroute où il faut lui faire signe de s’arrêter... Crise de panique car le bus est sensé passer dans 5 minutes. Barbara au bord de la crise est prise en pitié par un couple de chiliens qui nous propose de nous déposer sur l’autoroute en voiture (nos sauveurs !). Arrivés au bord de la route avec 5 minutes de retard, nous retrouvons des personnes qui attendent aussi leur bus. Plus de peur que de mal, notre fameux bus arrive avec 20 minutes de retard et nous allons enfin pouvoir aller à Curanipe !
Curanipe : Une petite ville à taille humaine
Curanipe est une toute petite ville et ses centres d’intérêts sont assez réduits.
La pêche est au coeur de l’économie de la ville et on le remarque vite. Tout simplement, il faut aller voir le port: le retour des pêcheurs et la vente directe du poisson dans les bateaux est un spectacle à voir absolument.
De ce fait, la gastronomie de Curanipe est très liée à la mer. Que ce soit en empanadas ou encore mieux en Ceviche, le poisson est roi !Deuxième point fort de la ville : le surf. C’est LE sport de la ville. La grande plage du centre ville avec toutes ses écoles en est le typique exemple. Mais il y a aussi de nombreuses petites plages avec des rochers qui offrent de superbes vagues. Par contre, attention, la mer est vraiment très froide donc la combinaison est obligatoire.
Notre volontariat sportif au Sirenazo
Au travail !
Sur le profil Workaway de l’hôtel, les missions n’étaient pas très détaillées, mais nous n’avons pas été décus.
L’essentiel de nos tâches concernait l’entretien du terrain de l’hôtel qui est plutôt immense.
Nous avons par exemple, embelli et protégé les arbres et fleurs. Nous avons aussi amélioré le chemin menant à la route en comblant les trous. Alexis a aussi construit une jolie balustrade pour sécuriser l’escalier menant à une terrasse nichée dans la falaise.Aussi, Sebastian possède 3 chiens adorables et nous devons l’aider à s’en occuper. Rien de bien difficile, il faut leur donner à manger, les rentrer le soir et faire attention à eux quand il nous suivent surfer.
Une semaine seuls à tout gérer
Après une semaine de volontariat, Sebastian nous explique qu’il doit partir pour quelques jours et nous laisse donc gérer les lieux. Etant donné que nous étions en période touristique basse, les clients étaient très rares. Durant cette semaine, nous devions donc simplement continuer à nous occuper du terrain et des chiens.
Mais surprise ! Deux jours après son départ, Sebastian nous prévient par message que des clients viennent de réserver une des cabanes (la nôtre). Ils doivent arriver dans 2 jours et par conséquent, nous devons tout préparer. Aussi, il ne nous a pas laissé la clé de sa cabane, donc nous allons retrouver les joies du camping. Heureusement que nous avons une tente…
Dernière surprise, les clients veulent faire du surf et Sebastian nous demande de préparer le matériel et aussi de leur faire un « cours« . AH AH, cela fait 1 semaine que nous avons commencé le surf et nous n’avons toujours pas réussi à monter plus de 5 seconde sur la planche.Deux jours après, le couple arrive (avec 5h de retard sur l’heure prévue). Ils ont notre âge et sont super sympas. Parfait, on devient très vite amis.
Après une courte nuit en tente (les nuit sont très froides à Curanipe à l’approche de l’hiver), vient la leçon de surf ! Nous équipons donc nos nouveaux amis et les aidons à remonter la rivière pour atteindre la plage. En cas de besoin, nous enfilons nous aussi des combinaisons. Finalement, nous allons passer 3h tous les quatre à essayer de dompter les vagues, mais il s’avèrera qu’ils sont bien meilleurs que nous (la blague).Ces deux jours un peu gênants au début se sont au final très bien passés !
L’argument N°1 de ce Workaway : le Surf !
Ce volontariat n’est pas à première vue le plus atypique et riche au niveau des missions. Toutefois, un argument de taille fait que nous ne regrettons absolument pas de l’avoir fait : le SURF !
En effet, dès notre arrivée, Sebastian nous a demandé nos taille et nos niveau de surf (0/10) pour nous prêter du matos. Pratiquement toutes les fins d’après-midi, il nous emmenait avec lui pour surfer jusqu’au coucher du soleil. Et bien qu’il ne nous ait pas vraiment apprit à surfer (c’était plutôt du style ‘tu pagais et après t’essaye de te lever »), nous avons adoré ! Même durant ses jours d’absence, il nous a laissé le matériel et nous a encouragé à nous entrainer tous les jours.Lorsque l’on connait le prix des cours de surf ou juste le prix de la location du matériel, il est facile de se rendre compte de notre chance !
Voilà donc comment s’est déroulé notre deuxième volontariat de la Baroude et cette fois au Chili. En résumé, côté travail ce n’était pas aussi intéressant qu’en Uruguay et les relations avec Sebastian moins fortes qu’avec Gianfranco. Mais le plaisir de vivre au milieu de la nature et de faire du surf presque tous les jours fut un réel bonheur !
Pour nous « reposer » nous allons rejoindre rapidemment la ville de Concepcion puis Pucon où la montagne est ce que la mer est à Curanipe !
A très vite !
Adios…
Nos Bons Plans sur PICHILEMU
Où dormir ?
Hostal Kuyen ♥♥♥
Un hostal de Backpacker et dans le style surfer avec sa grande terrasse parfaite pour chiller ou encore son foyer pour une soirée autour du feu.
Par contre bien que l’esprit de l’hotel nous ait fortement plu, petit bémol: le gérant. Nous sommes arrivés assez tard et sans réservation ce qui lui a donné l’idée de nous demander un prix très élevé. Après plusieurs excuses sans fondement, il a bien voulu nous faire payer le vrai prix. Avec le temps, nous avons sympatisés et il a même tenu à organiser une soirée Asado avec les autres backpackers. Super soirée qui nous aura fait un peu plus aimer les lieux !
Nous avons payé pour deux lits en dortoir, environ 19€ la nuit (15.000 pesos chiliens).Adresse: Dionisio Acevedo 678, Pichilemu, Chili
Prix: €
Site internetNos Bons Plans sur CURANIPE
Où manger ?
Donde Lulila ♥♥♥♥
Un peu avant le Marché de fruit de mer, ce petit restaurant très simple nous a bien
satisfait pour un déjeuner. Le midi, il propose des menus à prix réduit avec du poisson frais frit.
Aussi, le gérant est très sympathique et de bons conseils.Adresse: Croissement entre la rue Arturo Prat et l’avenue Costanera, Curanipe, Chili
Prix: €€Elvicar Empanadas ♥♥♥
Vers le fond de la rue Arturo Prat et plus particulièrement
devant le marché de fruit de mer, il y a un enchaînement de petits restaurants dont Elvicar Empanadas. Ce sont surtout des restaurant rapides qui proposent : empanadas, Ponchos (hotdog chilien), hamburgers…
Rien de bien spécial, mais c’est l’occasion de goûter les empanadas frits aux fruit de mer !Adresse: Au fond de la rue Arturo Prat, Curanipe, Chili
Prix: €🧁 Où goûter ?
Petite patisserie entre les rues Arturo Prat et Miguel Grau ♥♥♥♥
Malheureusement, nous ne nous rappelons plus du nom de cette patisserie. Toutefois,
elle est récente, toute petite et dans un style très cosy.
Mais le plus important reste les patisseries ! Pour tous les goûts, du classique français au spécialités chiliennes, elles sont toutes faites maison et sont un régal autant pour les yeux que les papilles.Adresse: Entre les rues Arturo Prat et Miguel Grau, Curanipe, Chili
Prix: €€Où dormir ?
Le Sirenazo ♥♥♥
Le Sirenazo est parfait pour ceux qui veulent être proche de la nature et qui n’ont pas besoin d’un grand confort. En effet, pas vraiment d’eau chaude ou de chauffage, mais un très beau cadre.
Avantage non négociable : les cours de surf, kitesurf, paddle, canoë.. proposés par l’hôtel.Adresse: Playa Sirena/Río Chovellen, Valparaíso, Chile
Prix: €€
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