Fin de l’Uruguay : de Cabo Polonio à Colonia de Sacramento
Coucou les Baroudeurs !
Voilà notre dernier article concernant notre voyage en Uruguay.
Après 2 semaines de woofing, il est temps de reprendre nos sacs à dos et la route pleins de souvenirs en tête. Suivant les conseils des autres volontaires, notre prochaine destination sera Cabo Polonio.
Cette ville ou plutôt ce village se trouve sur la côte à environ 1 heure au nord de La Paloma. C’est un lieu apprécié car, il a la particularité d’être proche de la nature et de ne pas avoir d’eau courante ni d’éléctricité.
Cabo Polonio : Un paradis caché
Comment s’y rendre
Pour s’y rendre ce n’est pas si simple, car il se trouve au milieu d’une réserve naturelle. Que ce soit en voiture ou en bus, il faut s’arrêter aux abords de cette dernière, puis deux choix s’offrent à vous. Soit vous rejoignez le village à pied (environ 2 heures de marche dans le sable) soit par une navette payante. Les navettes sont des sortes de camions/conteneurs qui peuvent transporter une vingtaine de personnes.
Avec nos sacs sur le dos, nous avons préféré le choix de la raison : les camions.
Notre auberge et la ville
Après notre petit trajet mouvementé en camion à travers les dunes de sable, direction notre hostel.
Le village regorge d’hostels du plus simple au plus sophistiqué, mais toujours dans un style une peu hippie fait main. En effet, tous les bâtiments semblent avoir été construit avec des matériaux de récupération, ce qui fut bien sûr le cas de notre hostel, le Green Hostel.
Le Green Hostel est plutôt simple avec de grands dortoirs de 10 lits (moustiquaires pour tout le monde). La cuisine est simple, mais surprise, nous avons l’électricité et l’eau « potable » (heureusement il y avait une carafe filtrante). La meilleur partie reste l‘extérieur avec sa terrasse et ses hamacs.
Après nous être rapidement installés, on fonce au centre ville pour trouver quelque chose à manger (il est déjà 15h00).
La place centrale est la zone la plus vivante avec ses bars, restaurants et vendeurs de produits artisanaux. On craque pour un sandwich de milanesa (un pollo et un poisson), très bon dans un petit kioske.
Rassasiés, mais un peu étouffé par le soleil, Az se laisse aller à l’achat d’un super souvenir : un chapeau de paille très local.
Maintenant protégé, on peut continuer notre tour de la ville en passant notamment par le phare qui la surplombe. Enfin, la mer nous faisant de l’oeil depuis notre arrivée. Nous décidons qu’il est maintenant temps d’aller profiter de cette grande plage qui est pour nôtre plus grande plaisir déserte!
Le soir à Cabo Polonio
Par contre, après le coucher de soleil, nous retournons vite à l’auberge pour pas devoir chercher notre chemin dans l’obscurité. Car le soir, il n’y a presque aucune lumière dans le village à part celles des bougies sur les terrasses.
Après manger, nous nous risquons à retourner vers la place centrale à la lueur de nos téléphones. Mais finalemant, le mieux reste de s’éclairer grâce aux étoiles et à la lune. Une fois arrivés, nous nous laissons tenter part la dégustation d’un alfajores maison sur la plage sous la voie lactée.
Nous finissons la soirée à boire du maté à l’auberge tout en jouant aux cartes jusqu’à très tard. Il est difficile d’abandonner un tel décor pour aller se coucher. Hélàs nous devons rejoindre nos moustiquaires car le lendemain nous nous rendons à notre prochaine destination : Punta del Diablo.
A ce jour, Cabo Polonio reste un de nos coup de cœur de ce voyage de part ses paysages, son calme et l’esprit qui s’en dégage!
Punta del Diablo : Le petit village de pêcheurs (et de surfers)
Nous continuons à remonter la côte Est de l’Uruguay pour arriver dans un petit village de pêcheurs très recommandé: Punta del Diablo.
Notre logement atypique
Après avoir passés pas mal de temps en dortoir, nous nous offrons le luxe de chercher un logement rien que pour nous. Nous tombons finalement sur un logement atypique qui nous intrigue et nous convainc.
Pas loin du terminal de bus (mais très loin du centre ville), nous allons chez Nicolas qui met en location un dôme qu’il a construit lui même. Très interessé par la nature et l’énergie qui s’en dégage, ce dôme est à l’image de l’ensemble de la propriété : ouvert sur l’extérieur
Nicolas à une vie très intéressante et nous en raconte plus très rapidement. Il à un grand potager qui lui permet en partie de vivre et aussi une petite boutique bio dans sa maison. Mais en plus de cela, il organise aussi des marchés bio chaque semaine avec d’autres habitants de Punta Del Diablo. Chacun vient vendre ses produits, que ce soit des légumes, mais aussi des produits d’entretien et cosmétiques par exemple.
A la découverte de Punto del Diablo
Suite à notre rencontre avec Nicolas, nous allons découvrir la ville. MapsMe semble nous indiquer que c’est une peu loin, mais cela nous parait très très loin à pied. En effet, nous avons dû marcher presque 1h ! Mais cela nous a permis de nous imprégner des lieux et d’être copain avec tous les chiens du quartier.
A saoir, en Amérique du Sud et surtout dans les petites villes, vous verrez beaucoup de chiens errants. Bien que la plupart du temps, ils cherchent seulement à manger, faites tout de même attention, ils peuvent vous suivre pendant des heures et parfois même essayer de rentrer dans les logements.
Ce petit port de pêcheurs qui s’est développé avec le tourisme, se visite assez rapidement. Nous débutons par l‘artère centrale avec ses restaurants et ses bars, puis nous traversons le marché « artisanal » local. Malheureusement celui-ci fut plutôt vide car nous arrivions en fin de saison.
Ensuite nous nous dirigeons vers la plage car une statue perdue au milieu des eaux attire notre attention. Sur le chemin nous remarquons la présence de nombreuses écoles de surf ce qui confirme la réputation de la ville en tant que spot de surf.
Finalement, le temps étant assez triste, nous decidons de ne pas nous éterniser et rebrousser chemin pour 1 heure de marche.
En conclusion, ce petit village de pêcheur est très mignon, mais contrairement à tout ce que nous avons pu lire, cette étape aurait pu être évitée. Peut-être qu’en haute saison, notre avis aurait été différent.
Le centre de l’Uruguay… une autre fois
Après être arrivé à la dernière grande ville de la côte Nord-Est de l’Uruguay, nous souhaitions découvrir l’intérieur du pays pour ensuite finir à Colonia de Sacramento. Malheureusement, les services de bus Uruguayens nous ont obligé à revoir notre parcours.
En effet, nous n’avions jusque là pas fait attention, car cela nous paraissait logique, mais toutes les lignes de bus partent de Montevideo sans se croiser. Par conséquent, pour nous rendre dans le cœur du pays deux options s’offrent à nous : soit revenir en bus à Montevideo puis remonter dans le centre, soit louer une voiture. L’option du bus nous faisait perdre une journée et le prix pour louer la voiture de Punta del Diablo à Colonia était démentiel.
Par conséquent, c’est un peu dégoutés que nous avons décidé de changer nos plans tout en sachant que nous devions retrouver des amis3 jours plus tard à Buenos Aires .Nous ne verrons finalement pas le cœur de l’Uruguay cette fois-ci et nous rentrerons un jour plus tôt à Buenos Aires. Notre dernière étape sera donc Colonia de Sacramento d’où nous repartirons pour l’Argentine.
Il est déjà plus de 12h00 le temps que la décision soit prise. Le trajet pour rejoindre Colonia de Sacramento mettant plus de 8h, nous décidons de faire une halte à Montevideo à l’auberge Student Hostel avant de reprendre notre chemin.
Colonia de Sacramento : La ville historique
Organisation de notre retour en Argentine
Départ aux aurores pour le terminal de bus, mais manque de chance, nous avons 2 heures à tuer avant notre bus pour Colonia.
En attendant, on s’occupe donc de l’organisation de notre retour de Colonia vers Buenos Aires. Pour l’aller, nous avions eu affaire à la société Cacciola, mais encore une fois rien n’est simple. En effet, Cacciola a quelques problèmes avec la société qui gère ses transferts en bus. Cela engendre l’annulation des trajets entre Colonia et Carmelo (où se trouve le ferry) et entre Tigre et Buenos Aires.
Un peu trop de complications à notre goût, ce qui nous oblige à casser notre tirelire et prendre un ticket de ferry direct Colonia-Buenos Aires avec la compagnie Buquebus.
Une balade en ville
A notre arrivée à Colonia, nous allons directement à notre auberge, El Espanol Hostel. L’hostel est un peu différent de ceux où nous logeons d’habitude. En effet, une bonne partie des autres occupants ne sont pas de passage, mais semblent y habiter sur une longue période ce qui impact quelque peu l’ambiance.
Nous quittons assez vite l’hostel pour aller visiter le quartier historique. Après avoir notamment vu le Pont-Levis, le Phare et la Plaza Mayor, nous trouvons la Pergola, un restaurant de cuisine rapide avec un joli jardin. Notre second test du chivito sera un peu meilleur, mais malheureusement toujours pas une grande réussite.
On continue notre tour avant d’aller se reposer à l’hostel. Pour le dîner, nous avons essayé et validé le restaurant Drugstore avec une décoration atypique et des plats surprenants.
Voilà comment se termine tranquilement notre découverte de l’Uruguay. Après ce mois passé dans le pays, on peut dire que nous avons bien aimé ce pays et principalement Montevideo et Cabo Polonio, nos coups de coeur. Nous pensons aussi y retourner un jour pour avoir la chance de visiter l’intérieur du pays.
La prochaine Baroude est déjà prévue et débutera 3 jours après notre retour à Buenos Aires. En effet, nous avons deux amis qui viennent nous rejoindre pendant 10 jours et nous allons tous nous lancer à la découverte du Nord-Ouest de l’Argenine !
A très vite !