Nos baroudes
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L’île de Chiloe : Un roadtrip audacieux
/Salut les baroudeurs !
Comme nous vous l’avons raconté dans notre précédent article, nous avons dû « légèrement » changer nos plans pour la suite du voyage. En effet, nous nous trouvons maintenant à Puerto Montt, une grande ville portuaire située au centre du pays et ville de passage obligatoire pour descendre vers la Patagonie.
Puerto Montt : Notre déception chilienne
Dès notre arrivée, nous avons tout de suite remarqué que la ville était bien moins accueillante que nous semblait l’être Bariloche. En effet, nous avons eu l’occasion de nous aventurer dans les rues de la ville pour trouver une auberge de jeunesse. La première chose qui nous a vraiment frappé fut la saleté quasi omniprésente rendant la ville grise même en bord de mer.
Notre premier contact avec la ville n’a donc pas été sensationnel, mais nous nous sommes tout de même accrochés pour trouver la meilleure auberge de jeunesse possible.Un premier jour laborieux
Après quelques heures de recherches d’une auberge avec l’aide de Maps.ME et un échec (hôtel fermé), nous trouvons finalement l’hostel familial « La Huerta« . Nous y rencontrons un Argentin qui nous partage son voyage notamment sur l’Ile de Chiloé autour d’un maté.
Ensuite, nous décidons de donner une nouvelle chance à la ville en allant visiter le centre ville. Mais malgré le centre commercial immense et le front de mer, rien n’y fait, la ville ne nous plaît pas. Un peu dégoutés, nous rentrons donc vite nous coucher à l’hôtel en prévoyant déjà notre fuite vers l’Ile de Chiloé.
A savoir :
Si vous souhaitez comme nous prendre un taxi ou un bus de ville à Puerto Montt, vous allez vite être surpris et perdus. En effet, dans cette ville, les bus sont des voitures qui ressemble à des taxis qui se partagent. Et il est très difficile de savoir quel chemin il empreinte avant d’être dedans !
Par chance, une gentille dame nous a aidé voyant nos mines perdues et nous a indiqué quel bus/taxis prendre pour rejoindre notre hôtel.
Par contre, en 3 jours, nous n’avons pas vu de réel taxi !Les galères continues
Nous nous réveillons donc le lendemain avec l’idée de collecter sur internet toutes les informations nécessaires pour notre voyage jusqu’à l’île.
Mais, nouvelle surprise ! Nous apprenons que dans la nuit, un camion a tout bonnement défoncé un poteau électrique alimentant le quartier, nous privant d’internet, de cuisine, de lumière … Autant dire que cette journée a été bien plus vide que prévue squattant la wifi du Café Sherlook et nous avons même terminé la journée au cinéma devant le dernier Avenger (11 € le ticket, ça pique !).Mais dès le lendemain le problème a été réglé et nous avons pu réserver notre place de bus pour le jour suivant. Le ticket de bus pour faire Puerto Montt-Castro nous a couté 6.000 pesos par personne (8€). Nous avons passé notre dernier jour à essayer de mieux découvrir la ville dont son marché aux poisson et son artisanat vers Angelmo, mais nous sommes préssés de partir.
En conclusion, ces trois jours passés à Puerto Montt furent pour nous l’occasion de nous poser pour prévoir la suite de notre voyage jusqu’à Ushuaïa. La ville n’a pas vraiment d’intérêt sinon celui d’être un centre de transit important.
Premier jour sur l’Île de Chiloé
Trois jours après notre arrivée à Puerto Montt, nous voilà donc maintenant dans un bus matinal direction l’Ile de Chiloé.
Tout comme pour passer en Angleterre par exemple, nous devons prendre un immense ferry pouvant recevoir plusieurs bus et des dizaines de voiture dans sa cale. Le voyage est donc plutôt relax entre découverte de nouveau soda pour Az’ et films pour Barbie. Après 1h30 de traversée, le bateau nous dépose à Ancud, la principale ville du nord de l’ile. Mais nous devons encore faire 1h de bus pour rejoindre notre hostel situé lui à Castro, la capitale situé au centre.Arrivée pluvieuse à l’hostel Glober Trotter’s »
Nous sommes accueillis par la pluie à notre arrivée au terminal de bus et c’est donc totalement trempés que nous arrivons à notre hostel, le « Glober Trotter’s« .
L’hostel se trouve dans la maison d’un couple de Chiliens bien sympathique d’une cinquantaine d’années. Il y fait un peu froid et le manque d’eau chaude se fait très vite ressentir, mais le lieu reste très cosy. Nous en profitons donc pour boire un petit maté au chaud avant de nous lancer dans nos prochaines aventures.En effet, lors de nos recherches, nous nous sommes rendus compte qu’il serait très pratique de visiter le reste de l’île en voiture. Nous ressortons donc armés de notre détermination afin de trouver une agence de location.
A la reccherche d’une voiture
Nous commençons donc les recherches par le centre ville et son office du tourisme où un groupe de jeunes (manifestement en stage) nous indique rapidement les deux seules agences de la ville « SALFA SUR RENT À CAR » et « RENT À CAR » toutes deux un peu loin .
Nous tentons notre chance dans un hôtel qui loue aussi des voitures. Il propose une Suzuki Swift a 42.852CP (soit 50€) les 48h de location …Un peu cher pour un si petit véhicule… Mais toujours motivés nous décidons alors de marcher jusqu’à la prochaine ville afin d’y trouver les deux autre agences de la liste.Nous profitons de cette longue marche pour découvrir une spécialité de l’ïle, les Palafitos, des maisons colorées sur pilotis, au grands bonheurs de Barbie qui en profite pour mitrailler avec son appareil photo. Mais au bout d’1h de marche, le chemin pour l’agence nous a paru interminable, nous décidons donc d’abandonner et de faire demi-tour. Toutefois, nous prenons le temps de monter au Mirador Ten-Ten afin de profiter d’une vue globale de la ville avant de rentrer à l’hostel, bredouilles.
Visite de l’île en bus ou en voiture ?
Après cet échec, nous ne savons pas vraiment quoi faire pour la suite de notre visite de l’île. Devons-nous abandonner la voiture et se contenter d’une visite classique en bus ou bien persévérer ?
A force d’en discuter dans la cuisine, le propriétaire des lieux se joint à notre conversation et nous assure que l’île mérite vraiment d’être visité de manière « libre ». Cela nous permettrait de profiter à fond des différentes églises ou plages de l’île qui l’ont rendue célèbre.
Convaincus par son discours, nous décidons donc de réserver la Suzuki Swift afin de partir dès le lendemain pour un roadtrip de deux jours sur les routes sinueuses de l’île.Jour 2 : Roadtrip à rebondissements
Le lendemain, le soleil n’est toujours pas levé que nous nous sommes déjà lancé à l’assaut de la route. Le programme des deux jours suivants est relativement simple : le premier jour sera consacré à la visite d’Ancud et de sa région et le deuxième lui nous mènera dans les alentours de la ville Quellon, la capitale du Sud. Malgré un léger mal de ventre attrapé pendant la nuit, nous sommes en pleines formes pour profiter de cette Baroude.
Visite d’Ancud et de ses environs
Le chemin jusqu’à Ancud se fait très rapidement grâce la départementale 5 sous un soleil fort fort apprécié ! Une heure et demi à peine nous ont été nécessaires pour faire la jonction en le centre et le nord de l’île.
Avant d’entrer dans la ville, nous profitons du Mirador Cerro Hueihuen pour pique-niquer.Ensuite, nous décidons d’aller visiter la ville, en commençant par un de ses lieux les plus emblématiques: le Fort San Antonio. L’édifice, perché sur les falaises, étaient chargé de protéger l’île en cas d’attaque.
Tout se passait bien jusqu’au moment où Az’ s’est mis à ressentir de fortes douleurs au ventre ainsi qu’une envie assez … pressante d’aller aux toilettes. Le problème étant que les ruines soient rarement équipées de toilettes fonctionnelles, Az’ a dû trouver rapidement et discrètement un lieu adapté à son urgence. Nous n’irons pas plus loin dans les explications, mais d’après Az’, le lieu choisi jouissait « d’une vue fantastique »…Cette aventure passée, nous allons alors visiter le reste de la ville. Ses plages, son marché ses églises et ses petites rues sinueuses donnent à ce lieu une atmosphère particulière, chargée d’iode et d’histoire.
Nous en profitons aussi pour passer à l’office du tourisme de la ville (621 Libertad) pour récolter plus d’informations sur la région. Nous apprenons malheureusement que ce n’est pas la saison pour aller visiter la plage de Punihuil, réputée pour sa population de manchot, mais nous tentons quand même notre chance.Une heure de route plus tard, nous voilà arrivés sur la plage qui est, comme on l’attendait, to-ta-le-ment vide. Pas un seul bateau, pas un seul manchot, pas un seul être vivant à des kilomètres …
Nous en profitons donc pour prendre quelques photos les pieds dans l’eau mais rien de plus. Pendant quelques dizaines de minutes nous nous laissons bercer par le sentiment de solitude qui s’est installé, alimenté par les vagues et autres mouettes.
Mais en voyant le soleil commencer à descendre, nous nous motivons pour reprendre la route jusqu’à Quellon afin de trouver un endroit convenable pour garer la voiture et y passer une nuit tranquille et réparatrice. Mais comme souvent dans ce voyage, rien ne s’est passé comme prévu …Un choix regrettable
Afin de nous rendre à Quellon, nous avons deux options. La plus sûre et la plus simple est de repasser par Ancud pour récupérer l’unique départementale de l’île. La plus risquée est de prendre les petites routes afin de rejoindre une des routes principales pour le sud mais sans passer par Ancud cette fois-ci.
Az’, détestant perdre du temps encourage alors Barbie à choisir la deuxième option, ce qu’elle accepte à contre-coeur. Nous voilà donc partis sur des petites routes non revêtues traçant à travers la campagne. Quelques difficultés se dressent sur le chemin mais globalement tout se passe bien et nous parlons déjà du programme du lendemain.Nous sommes alors à la moitié du chemin. Montées et descentes très abruptes se succèdent alors et la voiture chauffe de plus en plus jusqu’à ce que ce que nous commencions à redouter n’arrive : la voiture (et notre bonne humeur) reste bloquée dans une cuvette. Impossible d’avancer ou de faire demi-tour. En pleine campagne. Sans moyen de communication. Avec un soleil à moitié couché. Le fun.
La panique nous gagnant doucement mais sûrement, nous décidons d’aller chercher de l’aide. Nous rencontrons une première personne : édenté, en guenille, transportant une assiette remplie de sang … Malgré les efforts de Barbie, l’homme ne réagit pas et la seule phrase que nous avons pu tirer de lui fut « Combien tu me donnes ? »… Entendons nous bien, nous avions prévu de dédommager la personne capable de nous aider, mais les manières de cet homme ne nous plaisent pas et nous décidons donc de continuer notre chemin.
Manuel, notre sauveur
Nous marchons alors une vingtaine de minutes de plus jusqu’à arriver à une petite ferme. Cette ferme est celle de Manuel. Un agriculteur, la soixantaine passée depuis longtemps qui était entrain de se reposer en compagnie de sa femme et son fils.
Après lui avoir expliqué notre situation, Manuel accepte de nous aider et nous fait donc monter dans un 4×4 particulier. La carrosserie est faite de rouille, les sièges se décrochent et le levier de vitesse est une barre de fer. Un peu inquiets, nous nous laissons conduire.A peine arrivés, Manuel se glisse sous les voitures afin d’y accrocher une corde. Une fois les voitures reliées, les moteurs démarrent et la montée commence. La voiture de Manuel s’est révélée et nous a sorti de la cuvette sans effort et en moins de 2min. Entre joie et honte, nous remercions chaleureusement Manuel et le forçons à accepter un petit dédommagement pour son aide.
Quellon? Not today.
Lorsque nous arrivons sur la départementale, la nuit est déjà tombée et Quellon est encore à plusieurs heures de route. Nos émotions étant un peu à vif, nous décidons d’écourter nôtre roadtrip et préférons rentrer sur Castro.
Nous craquons pour un restaurant recommandé pour son saumon, « l’Establecimientos Sacho » puis nous partons trouver un lieu tranquille pour passer la nuit dans la voiture. Et tranquille, heureusement qu’il l’était car Az’ a dû sortir en urgence plusieurs fois dans la nuit pour réitérer son exploit d’Ancud.Jour 3 : Pluie et attente
Nous nous réveillons le matin suivant dans la voiture avec le bruit de la pluie sur le pare-brise. Mais étonnamment nous sommes en pleine forme malgré le peu de confort de notre camping.
La première chose à faire étant de rendre la voiture, nous nous rendons en ville. La voiture rendue, nous décidons de retourner à l’hostel afin de nous préparer pour notre dernière journée sur l’île. Car oui, nous quittons l’île le soir même. Nous allons prendre un ferry de Quellon pour rejoindre Chaiten qui se trouve de l’autre côté du bras de mer. Le ferry part à 3h du matin. L’attente sera longue.
Nous devons maintenant acheter un ticket pour nous rendre à Quellon. Le problème c’est que la pluie est maintenant un rideau qui recouvre l’ensemble de la ville. Nous rencontrons alors la femme du propriétaire de l’hostel et lui expliquons que nous devons sortir. Avec un sourire amusé, elle nous propose des capes de pluies . Biens équipés, nous parcourons les rues de la ville pour rejoindre le terminal.
De retour à l’hôtel frigorifiés, nous sommes content de retrouver la chaleur du pöelle. Et là, surprise, à notre arrivée la propriétaire nous attendait avec deux tasses de thé brûlantes. Elle nous laisse même occuper une chambre pour profiter de la chaleur des lits. C’est donc en sirotant un thé entassé sous des couettes que nous attendons l’heure fatidique du départ.
En conclusion, l’île de Chiloé fut une belle découverte. Nous avons rencontré quelques difficultés, mais cela n’a pas diminué notre plaisir. Les paysages sont magnifiques et valent le coup d’être vus.
Nous partons maintenant pour Chaiten, nouvelle étape de la Patagonie chilienne. De nouveaux rebondissements sont à prévoir concernant notre trajet.A bientôt pour une nouvelle histoire de la Baroude !
Nos Bons Plans sur PUERTO MONTT
Où manger ?
Tablon del Ancla ♥♥♥
Dans une ambiance taverne allemande (un peu loin du style chilien), nous avons
pu y déguster des plats typiques chiliens. Pour Alexis, un steak à la Pobre* et pour Barbie un Chupa de Jaiba**. Malgré le fait que la cuisine chilienne n’était pas notre préférée, les plats de ce restaurant étaient bien exécutés. Par contre gros point faible (comme partout au chili), les prix sont trop élevés.
Pour deux plats et deux bières, nous avons payé 26.050 pesos (34€).
*Steak façon pauvre
** Hachis d’araignée de merAdresse: Antonio Varas 350, Puerto Montt, Chili
Prix: €€€
Site internet☕ Où boire un café ?
Café Sherlock ♥♥♥
Grand café en plein centre de Puerto Montt qui aura été notre refuge
lors de la coupure d’électricité à l’hôtel pour sa wifi. Les prix sont ceux du Chili ce qui nous a empêché d’essayer leurs nombreux gâteaux malheureusement. Le service était parfait et les serveurs toujours très avenants.
Deux cocas nous sont revenues à 3.300 pesos (6€).Adresse: Antonio Varas 452, Puerto Montt, Chili
Prix: €€
Site internetOù dormir ?
La Huerta ♥♥♥♥
Petit hostel/maison d’hôtes familial très sympathique. Malgré
le manque d’électricité (qui n’était pas de leur faute), notre chambre était confortable, le poële très appréciable et l’existence d’un jardinet est un plus.
Une nuit dans une chambre double nous a coûtée 20.000 pesos (26€).Adresse: Alejandro Meershon 3, Puerto Montt, Chili
Prix: €€
Site internetNos Bons Plans sur CASTRO (Ile de Chiloé)
Où manger ?
Establecimiento Sacho ♥♥♥
Joli petit restaurant sur deux étag
es dont la spécialité est le poisson et plus spécialement le saumon. Nous avons testé un saumon avec une sauce à la crème et aux légumes. Ainsi que la spécialité de la maison: deux tranches de saumon avec une préparation au centre. Plats un peu chics, mais très copieux ce qui met le restaurant dans une gamme de prix supérieur (pour de bonnes raisons).
Adresse: Thompson 213, Castro, Chili
Prix: €€€
Site internet🚗 Où louer une voiture ?
Cordillera Hostel ♥♥♥
En plein centre ville, cet hostel propose aussi de louer des véhicules
pour visiter l’île. Il ne faut pas s’attendre à de supers véhicules tout terrain, mais au moins ils ont le mérite d’exister. Pour ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas louer une voiture de Puerto Montt, c’est une bonne option.
La location d’une Suzuki Swift pour 48h nous a coûté 42.852 pesos (50€).Adresse: Serrano esquina Sotomayor Barros Arana #175, Castro, Chile
Prix: €€
Site internetOù dormir ?
Glober Trotter’s ♥♥♥♥
Hostel familial très proche du centre et calme. Outre les grandes
chambres doubles confortables, ce qui nous a le plus plu fut la gentillesse des propriétaires. Point faible: la douche froide (mais très difficile de trouver une douche chaude en Patagonie).
Une nuit en chambre double coûte 19.600 pesos (25.50 €).Adresse: El Canelo 735, Castro, Chile
Prix: €€
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Pucon : Le paradis montagnard
/Buenas Dias les Baroudeurs !
Nos deux semaines de volontariat à Curanipe nous auront bien éloigné de la folie des villes et aussi adopté un régime drastique qui nous aura bien fait perdre 5 kilos chacun.
Pour nous remettre dans le bain, notre destination suivante sera la grande ville de Concepcion d’où était originiare notre hôte Sebastian.Deux jours de repos à Concepcion
Notre passage par Concepcion ne mérite pas qu’on s’y attarde, car peu intéressant.
En effet, nous avons rapidement visité la ville, mais la plupart du temps nous avons rattrapé notre sommeil ou testé quelques bonnes adresses. En plus, sans le savoir, nous étions en plein weekend férié et la ville était totalement vide.
Pour conclure, une grande ville chilienne sans trop de charme, mais de nombreux restaurants où bars. Idéale pour se reposer quelques jours.Jour 1 : Arrivée à Pucon
Nous partons assez tôt de Conception pour prendre notre bus direction Pucon. Après 5h de route, nous voilà arrivés dans cette ville bien différente de celles que nous avons déjà visité.
En effet, Pucon se démarque par son atmosphère. Ses bâtiments en bois, son lac et sa population proche de la nature en font un paradis pour les amoureux de la montagne.A la recherche d’un hostel
Nous respectons notre rituel d’arrivée et notre première destination à Pucon est donc notre hostel. Mais cette fois, nous avons encore pris le risque de ne pas réserver à l’avance. Arrivant en début d’après-midi, nous avons le temps de faire nos recherches et comparer sur place.
En sortant du terminal de bus, nous commençons nos recherches par l’avenue principale de la ville : Avenue Bernard O’Higgins. Sur cette avenue, nous passons de nombreux hôtel, mais un peu au dessus de notre budget.
Justement, dès le premier, nous rencontrons une volontaire française qui nous le déconseille et nous donne d’autres adresses. Nous continuons nos recherches et la deuxième adresse sera la bonne : le Willhouse hostel.Le Willhouse Hostel
Ce qui nous a tout de suite plu avec cette auberge de jeunesse, c’est l’aspect extérieur du bâtiment. Entièrement construit de bois, il se fond bien dans le décor.
Ensuite, nous avons rencontré le propriétaires et les volontaires super sympas et de bons conseils. Nous nous sommes directement installés dans notre grand dortoir. En plus des dortoirs spacieux et des lits confortables, les pièces communes sont aussi très fonctionelles. Et en plus, il ya une petite cour intérieure pour les fumeurs ou juste pour partager un verre en fin de journée.En soit, le Willhouse hostel fait parti des meilleurs hostels où nous avons séjourné. Petit hic, la basse saison commence et après 2 jours de partage et de rencontre, nous nous sommes retrouvés tout seuls dans l’hôtel. Ambiance bien plus tranquille, surtout le soir !
Copiright Facebook.com/willhouse.hostel.pucon/ Petit tour en ville
Nous nous installons rapidement puis nous décidons d’aller découvrir la ville.
Nous allons tout d’abord dans le centre ville qui se compose de deux grandes rues regroupants les agences de tourismes, les magasins et les restaurants.Justement, demain nous souhaitons gravir le Volcan Villarica, grande attraction de la ville.
Nous nous motivons donc à faire le tour des agences pour comparer les prestations et les prix. Après 5 agences et 5 discours identiques, nous faisons notre choix. Nous choisissons l’agence Patagonia Experience, plus par feeling avec le salarié de l’agence et son explication qu’autre chose. Car toutes les agences proposent plus ou moins les mêmes prix et prestations. Nous nous allégeons de 150.000 pesos (environ 190€ pour nous deux) puis préparons avec le gérant notre matériel pour le lendemain.Après cette recherche épuisante, nous cherchons un endroit où nous restaurer. Pour manger dehors tout en respectant notre budget très sérré pour le Chili, nous trouvons une petite adresse très simple : le Tiki Burger. Et au lieu d’un hamburger, nous choississons de tester LA spécialité culinaire chilienne : la Salchipapa. Entre la poutine et le nachos, il s’agit d’une assiette de frites accompagnée de fromage, oignons, viande (souvent saucisses), guacamole… Repas très économique, mais aussi très calorique !
Pour éliminer un peu, nous finissons de découvrir la ville avant de retourner nous reposer à l’hôtel. Nous y rencontrons d’autres backpackers dont certains vont aussi monter au volcan le lendemain.
Jour 2 : Le Volcan Villarica
Cette activité est un vrai investissement, presque 100€ par personne, toutefois, nous tenions à gravir un volcan durant notre voyage et le Volcan Villarica est parfait pour notre niveau. Il est un des plus actifs du Chili et culmine à 2.850 mètres d’altitude. Il faut environ 5h pour grimper jusqu’au sommet et un peu moins pour redescendre grâce à ses toboggans naturels !
Un réveil en douceur
Ce matin là, réveil à 5h30 pour petit-déjeuner, préparer notre déjeuner à emporter et retrouver notre guide devant l’agence à 6h. Nous y retrouvons notre coéquipier de la journée, un Allemand de 28 ans professeur de ski et venu en vacance au Chili pour faire du trekking. Autant dire qu’on a pas, mais vraiment pas le même niveau ! En effet, le Volcan sera notre vrai première randonnée sportive du voyage (et pas la dernière !).
Notre guide arrive rapidement et nous remet notre matériel: piolet, crampons pour la glace, des vêtements waterproofs pour la neige, une luge pelle, un casque et un masque à gaz. Puis nous attendons quelques minutes notre van, qui arrive avec un petit groupe de 4 personnes d’une autre agence.
Pour rejoindre le point de départ de l’ascension, il faut faire environ 20 kilomètres de voiture soit un peu moins d’1 heure. Cela nous laisse le temps de récupérer quelques heures de sommeil malgrè la route montagneuse.
Un début difficile, mais on l’aura voulu !
Le début de la randonnée peut se faire de 2 manières : en prenant un télésiège ou en marchant.
Le télésiège coûte 10.000 pesos par personne (environ 12€) et permet « d’économiser » 2h de marche et donc d’énergie. A notre arrivée en bas du volcan, les guide nous demande ce que nous souhaitons faire, mais certains guide poussent un peu les personnes à prendre le télésiège. A savoir, le télésiège n’est pas comparable à ceux en France, il n’y a pas de barrière de protection donc il ne faut pas avoir le vertige !
Pour la marche, ce n’est pas de tout repos. Pour rejoindre le haut du télésiège, il faut marcher 2h dans une sorte de sable de pierres. Aussi, le chemin est très pentu donc il faut des bons mollets !De notre côté, nous avons choisi l’option marche pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, 12€ pour 10 minutes de télésiège d’une qualité moyenne, nous trouvions cela un peu (beaucoup) cher. Et pour nous, l’idée de gravir un volcan signifie le gravir de A à Z.Décision prise, nous partons pour 2h d’ascension, mais avec le guide du groupe rencontré dans le van, celui de notre agence partant avec ceux en télésiège.
Nous sentons vite que les heures de marche ne seront pas de tout repos surtout au niveau du souffle. Barbie est à l’avant avec le guide pour marquer le rythme et la petite équipe suit. Notre guide n’est pas très causant et à un pas assez rapide ce qui met notre souffle à rude épreuve. Il a beau nous dire d’inspirer avec le nez et de souffler avec la bouche, nous souffrons !A savoir :
Nous n’avions pas compris en choississant l’option marche que cela implique de rattraper le reste du groupe le plus vite possible pour ne pas les faire trop attendre en haut du téléphérique, ce qui explique le rythme soutenu.
Après avoir échangé nos impressions avec d’autres backpackeuses ayant fait l’ascencion le même jour, mais avec le téléphérique, il est difficile d’avoir un avis tranché. De notre côté, bien que physiquement ces deux premières heures ont été épuisantes, nous sommes contents de l’avoir fait. De l’autre côté, les backpackeuses étaient très contentes d’avoir économisé leur énéergie et éviter cette partie de l’ascension.
Donc cela dépend surtout de votre motivation et de votre condition physique.En avant pour le sommet… plus en douceur.
Après 2h difficiles et éprouvantes, nous arrivons enfin au point de rendez-vous avec le reste du groupe encore tout frais. Nous reformons les groupes par agence et récupérons notre guide.
La deuxième partie de la randonnée est différente: nous marchons sur de la glace et changeons de guide !
Petite pause pour chausser nos crampons et apprendre à utiliser le piolet puis cest reparti en file indienne. Pour certains cette partie aura été très difficile, surtout à cause de l’utilisation des crampons qui alourdissent les pas. Mais pour nous, après les deux premières heures épuisantes, cela nous semble presque facile.
Concernant notre nouveau guide, il a un rythme très différent du premier. Il va doucement et fait de tout petits pas, ce qui permet d’avoir un souffle plus léger et de faire moins de pauses. Nous faisions partie des derniers groupes à partir, mais au fur et à mesure nous doublons sans problème beaucoup de groupes qui font des pauses régulières.Dernière étape (nous y sommes presque), encore 30 minutes pour arriver près du cratère ! Après la glace, nous trouvons de grosses pierres volcaniques aux reflets dorés/argentés qui nous obligent à garder les crampons. C’est aussi un peu la queue leu leu à distance pour éviter les chutes de pierres.
Enfin ! Nous arrivons au cratère armés de nos masques à gaz, parce que ca sent fort le souffre ici ! On s’autorise à les retirer quelques seconde sous l’objectif de notre guide qui devient photographe, mais pas plus. Le cratère est très impressionant et nous sommes ravis de ce spectacle après une telle randonnée, cela vallait le coup !
Un retour en vitesse !
Nous ne restons que 10 minutes au bord du cratère, car le souffre, l’altitude et le soleil font vite tourner la tête. En redescendant, notre guide nous propose 20 minutes de pause déjeuner ce qui nous permet aussi de voir comment les autres groupes se préparent à la descente.
En effet, la descente sera très différente de la montée: sur une grande partie, nous allons utiliser des toboggans naturels ! Creusés dans la glace, ils permettent de descendre en glissant sur des luges comme un bobsleigh. Par contre, il y a des moment ou cela va assez vite et il faut freiner au piolet, donc faire attention à ne pas se le planter dans le ventre.Nous regardons 2 groupes descendre, le guide nous fait nous exercer sur la tenue du piolet et puis notre tour arrive. Le guide est le premier à partir et chacun notre tour nous nous lançons. En tout, il y a 4 toboggans, mais ils ne nous ramènent pas tout en bas du volcan. Les deux dernières heures se font à pied dans la poudreuse. Un peu rude pour les genoux, il faut se laisser glisser, mais avec la fatigue ça devient plus difficile.
Nous voilà arriver au parking, bien fatigués, mais très contents de cette sortie qui vallait vraiment son prix !
Petit problème l’autre agence qui partage notre mini-bus à eu plus de difficiultés sur la montée et nous devons les attendre pour rentrer. Cela nous permet de nous reposer 1h au soleil, mais nous ne sommes pas mécontent de reprendre la route pour une sieste bien méritée.Soirée repos bien méritée
De retour en ville, nous repassons par l’agence pour rendre le matériel. Et quelle surprise lorsque le gérant nous offre une bière (un soda pour ceux qui le souhaite) pour reprendre des forces et faire un debrief.
Puis, nous ne perdons pas de temps, nous retournons à l’hôtel pour nous reposer. Mais encore une fois, surprise ! Un groupe de backpackers Argentin/Uruguayen de l’hôtel s’est réuni pour chanter et boire des bières. Ils nous invitent à partager un super moment, mais la fatigue nous rattrape au bout de 1h. C’est donc le moment de faire à manger puis au dodo.
Jour 3 : Repos à Pucon
Après notre belle randonnée de la veille, nous préférons faire une journée tranquille aujourd’hui. Au programme : repos, mais pas que, nous souhaitons découvrir plus en détail le lac Villarica et nous renseigner sur comment rejoindre notre prochaine destination.
Ballade à Pucon et Lac VillaricaLe temps est toujours très ensoleillé aujourd’hui, donc nous en profitons pour aller nous ballader au bord du Lac Villarica. Un joli parc et un embarcadère habille le décor. Nous profitons de la vue, mais nous souhaitons en voir plus et d’un autre point de vue.
Par conséquent, nous décidons de longer le lac pour essayer d’avoir une vue sur la ville. Toutefois, après 10 minutes, le chemin nous éloigne du lac et nous fait atterir sur une grande route. Nous continuons sur la route dans l’espoir de trouver un autre accès plus loin. Mais après 30 minutes de marche et nous être renseigné à l’accueil d’une immense résidence privée, nous apprenons que cette partie du lac à été privatisée. En effet, seulement les hôtels et les résidences peuvent profiter du bord du lac.Nous sommes un peu dégoutés de cette privatisation excessive et retournons en ville.
Trouver un bus… pas si facile
Nous profitons de cette journée de repos pour nous renseigner sur comment rejoindre notre prochaine destination argentine cette fois-ci : Bariloche.
En cette basse saison, il n’y a qu’une seule entreprise de transport qui propose le trajet direct Pucon-Bariloche et le prix est très élevé. La deuxième option est de faire le trajet Pucon-Osorno puis de faire un changement à Osorno pour rejoindre Bariloche ce qui pourrait faire baisser le prix.
Nous finissons pas choisir la deuxième option : rejoindre Osorno, puis voir sur place les différents bus pour rejoindre Bariloche. Nous choississons la compagnie JAC qui demande 8.400 pesos par personne (environ 11€).Ca sera tout pour cette journée, le reste du temps, nous serons tranquillement à l’auberge qui se vide doucement.
Jour 4 : Le Parc National Huerquehue
Pour notre dernier jour à Pucon, nous suivons les conseils de notre coéquipier de Volcan et partons découvrir le Parc National Huerquehue. Le parc propose 2 randonnées bien différentes : La randonnée Cerro San Sebastian et la randonnée des Lacs.
La randonnée Cerro San Sebastian (que notre ami Allemand a fait) est un peu plus simple que l’ascension du Volcan Villarica, mais est aussi très difficile et fatiguante. Il s’agit de gravir ici un mont via un chemin de 13km qui demande au moins 8h de marche.
La randonnée des Lacs est elle plus simple, car les chemins sont en fôret et on alterne entre montées et descentes. La randonnée est de 12 km et demande au moins 7h de marche.Contents de notre prouesse physique sur le Volcan Villarica, nous n’allons pas pousser et nous satisfaire du chemin des lacs.
Rejoindre le Parc Huerquehue
Pour rejoindre l’entrée du parc ce n’est pas bien compliqué. Il suffit de prendre un bus à 8h30 que l’on prend au 540 rue Uruguay. L’aller-Retour coûte 4.000 pesos par personne (5€). Pour rejoindre l’entrée du parc, il faut un peu moins d’1h en partant de Pucon.
A l’entrée du parc, il faut s’enregistrer au poste de sécurité et payer l’entrée qui est de 2.500 pesos par personne (environ 3€).Conseil :
Il n’y a pas beaucoup d’horaaires de bus qui part pour le Parc Huerquehue. Par conséquent, renseignez vous bien et ne partez pas trop tard si vous souhaitez profiter de la randonnée.
Aussi, le bus de 8h30 est très vite plein, donc soyez un peu en avance pour éviter d’avoir à attendre un bus supplémentaire qui ne sera prévu qu’au dernier moment.Une journée en fôret à découvrir les lacs
Au milieu de la nature et du silence, nous partons pour une journée de marche. Le chemin n’est pas difficile et très bien indiqué.
Entre les différents lacs, nous avons parfois la chance de s’éloigner du chemin central pour aller découvrir des petites cascades.
Pour le déjeuner, nous partageons le bord d’un lac avec une école primaire et d’autres voyageurs, puis c’est déjà le moment de finir la boucle pour ne pas louper notre bus de 16h30.Soirée calme avant le départ
Après notre journée de marche, nous préférons passer notre soirée tranquillement à l’hôtel surtout que le départ est prévu demain très tôt.
Par contre, à notre surprise, l’auberge de jeunesse s’est totalement vidée dans la journée, il ne reste plus que nous et un autre voyageur japonais. L’ambiance est donc très très calme ce soir, mais ce n’est pas plus mal, nous allons dîner, faire les sacs, puis dodo.Changement de plan de dernière minute.
Comme nous vous l’avons dit plus tôt, notre programme était de traverser la frontière et rejoindre Bariloche après notre séjour à Pucon. Malheureusement, nous avons dû revoir notre page et nous adapter au dernier moment.
Pas si facile d’aller à Bariloche
Très tôt le matin, nous sommes partis de Pucon pour aller à Osorno qui se trouve à 3h au sud ouest.
En arrivant à Osorno, nous sommes un peu surpris par la taille du terminal de bus qui nous paraît un peu petit par rapport à la taille de la ville et au nombre de destinations proposées. Mais pas de temps à perdre, à peine descendus du bus et nos sacs récupérés, nous allons faire le tour des entreprises de transport. Pour rejoindre Bariloche qui se trouve à 244 kilomètre, il faut compter environ 4h30 selon le temps passer à la douane.Seulement 3 entreprises proposent le trajet pour la journée.
Deux entreprises effectues le trajet une seule fois par jour très tôt le matin et il n’y a plus de place disponible avant plusieurs jours. Pour la compagnie qui propose le trajet en après-midi, il n’y a plus de place disponible non plus pour ce jour et en plus le prix est très très élevé !Pour résumé, il n’est pas possible d’aller à Bariloche ce jour et même s’il on attend le prix est vraiment très élevé comparé à notre passage Mendoza-Santiago. Nous prenons 10 minutes pour réfléchir calmement dans le terminal. Nous avons deux solutions : attendre à Osorno (qui ne semble pas étre une ville magnifique) pour partir un autre jour ou changer notre destination.
Savoir s’adapter… encore et toujours
Le budget au Chili étant très difficile à tenir, nous préférons être responsables et choississons de changer de destination pour le plus grand malheur de Barbie qui voulait vraiment aller à Bariloche. C’est aussi cela les grands voyages, savoir improviser et parfois abandonner certaines destinations qui nous tiennent à coeur.
Notre décision: continuer de descendre la Patagonie par le Chili. Par conséquent, nous achetons un ticket à 2.500 pesos par personne (3€) pour Puerto Montt.
Dernière petite aventure de la journée :
Nous achetons le ticket pour Puerto Montt et confirmons à la vendeuse que le bus arrive bien dans 2h au terminal de bus. Mais quelle surprise quand 1h50 plus tard, le bus n’est toujours pas là et ne semble pas arriver. Barbie retourne voir la vendeuse que nous devons arrêter le bus sur le bord de l’autoroute (OUI le Bord de l’AUTOROUTE !) à l’autre bout de la ville. Prise en pitié par un couple chilien adorable, il va nous emmener à toute vitesse au lieu-dit avec leur voiture. Et finalement, le bus aura 20 minutes de retard… plus de peur que de mal !Vous comprenez bien que nos prochains jours seront un peu improvisés, nous allons donc revoir notre trajet et comment continuer notre traversée de la Patagonie!
A bientôt pour découvrir notre nouveau programme Chilien.
Ciao !
Nos Bons Plans sur Pucon
Où manger ?
Tiki Burger ♥♥♥♥
Une adresse pour les petits budgets et pour manger dans un style fast-food.
Nous avons profité d’une promotion Salchipapa grande + 2 bières ce qui était parfait pour un déjeuner après un trajet en bus. Le personnel était très sympathique et la petite terasse au soleil bien agréable.
La promotion de Salchipapa + 2 bières était à 11.500 pesos (15€).Adresse: Miguel Ansorena 243, Pucon, Chili
Prix: €
Site internetOù réserver ses activités ?
Patagonia Experience ♥♥♥♥
Petite boutique perdue au milieux des géants du tourisme,
mais avec un bon relationnelle et un prix satisfaisant. Les plus : un super guide/photographe et une bière fraiche surprise à notre retour.
L’ascension du Volcan Villarica nous a coûté 75.000 pesos (95€) par personne matériel compris.Adresse: O´higgins 461, Pucon, Chili
Prix: €€€
Site internetOù dormir ?
Le Willhouse Hostel ♥♥♥♥♥
Avec sa façade tout en bois, l’hôtel à beaucoup de charme. Les parties communes sont
grandes et pratiques et pour ce qui est des dortoirs les rideaux à chaque lit offrentt plus d’intimité et de confort. Le propriétaire est souvent là et donne des conseils sur les activités à faire ou les bonnes adresses de la ville.
Petits points négatifs : douche pas toujours chaude.
Un lit dans un dortoir de 10 nous a coûté 4.400 pesos (5.50€) par nuit. Prix basse saison.Adresse: Lincoyán 575, Pucon, Chili
Prix: €
Site internetArticles qui pourraient vous intéresser :
– Curanipe : Un volontariat sous le signe du Surf
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Curanipe : Un Volontariat sous le signe du surf
/Hola les Baroudeurs !
Après notre passage par Valparaiso, nous continuons de suivre la côte vers le Sud pour rejoindre notre prochain volontariat à Curanipe.
Petite visite de Pichilemu avant Curanipe
Mais avant de rejoindre Curanipe, nous faisons une petite escale à Pichilemu. Cette petite ville en bord de mer est la capitale « mondiale » du surf.
Nous y étions pendant la basse saison et nous l’avons fortement ressentie. La petite ville n’était vraiment pas vivante et la grisaille ne nous a pas donné envie de nous éterniser. Nous avons quand même pris une journée pour faire le tour de la ville et de sa plage. Un passage rapide et sans grand intérêt. Peut être qu’en haute saison Pichilemu vaut plus le détour.Nous prenons donc la direction de Curanipe, une toute petite ville sur la côté où se déroulera notre volontariat chilien.
Notre recherche d’un deuxième volontariat
Après l’Uruguay… le Chili
Suite à notre première expérience de volontariat en Uruguay réussie, nous étions sûrs de vouloir retenter l’aventure.
C’est un très bon moyen d’aider les gens tout en ayant la chance de partager leurs quotidiens et d’en savoir plus sur le pays. Par conséquent, dorénavant nouveau pays signifiera aussi nouveau volontariat.Au Chili, les hôtes qui recherchent des volontaires sur le site Workaway ne manquent pas. Le plus difficile est donc de choisir la région où nous le ferons, quelles tâches nous souhaitons effectuer et quand.
A savoir :
Avant même de commencer notre voyage au Chili, nous avons déjà une deadline pour ce pays. En effet, les parents de Barbie veulent participer à notre Baroude durant 2 semaines début Juin. Nous avons donc un peu plus de 2 mois pour visiter tout le pays. Il vaut donc mieux faire ce volontariat au plus vite !
Pour plus d’informations sur ce qu’est le volontariat ou le site Workaway, rendez-vous sur l’article qui donne plus de détails :
Le tri des offres de Workaway
Nous commençons donc par faire une présélection parmis les centaines d’annonces de Workaway avec ceux :
- proche du sud de Santiago
- avec des missions manuelles ou sportives : jardinage, construction, aide dans les entreprises sportives…
- qui offrent le logement et les repas
- à la recherche d’au moins 2 volontaires pour début avril
La sélection met en évidence une dizaine d’offres pour lesquelles nous envoyons des messages.
Et après plusieurs réponses nous avons décider de sélectionner l’hôtel sportif SirenazoL’hôtel Sirenazo
Cet hôtel se trouve à environ 6 kms du centre de Curanipe et est géré par deux amis dont Sebastian qui nous supervisera.
Les spécificités du lieu sont un dôme qui sert d’espace commun et sa localisation au bord de la tranquille rivière Chovellen. Au coeur de la nature, l’hôtel propose aussi des activités sportives aquatiques.C’est exactement ce que nous recherchions, un endroit calme, proche de la nature avec la possibilité de pratiquer des activités extérieures et manuelles.
Curanipe : Un petit port de pêche, haut lieu du surf
Avant de vous en dire plus sur notre volontariat, voilà quelques lignes sur Curanipe que nous avons priss le temps de visiter entre deux sessions de surf.
Comment rejoindre Curanipe
En partant de Pichilemu, nous pensions que rejoindre Curanipe serait très simple, car situé plus bas sur la côte… grosse erreur !
En effet, le Chili possède de bonnes route, mais pour voyager dans le pays en bus il faut souvent rejoindre la Ruta 5 qui traverse le pays. Il n’y a pas de route qui longe à proprement parler la côte.Par conséquent, nos 230km se sont transformés en 360km avec un changement de bus à Talca.
Notre périple :
- A 6h00 nous prenons le Bus de Pichilemu pour Talca. Le trajet dure environ 3h30, juste le temps d’une sieste.
- Arrivée dans le minuscule terminal de Talca, il n’y a qu’une seule compagnie qui propose d’aller à Curanipe et le prochain bus est dans 2h ! Nous prenons notre mal en patience et surtout nos essayons de ne pas nous endormir.
- L’heure approche, nous nous préparons sur le quai, mais le bus ne semble pas arriver. Impatiente, Barbie va voir la dame au guichet pour lui demander s’il a du retard. Et là… le drame ! Elle nous dit que le bus ne part pas du terminal mais que nous devons rejoindre le bord de l’autoroute où il faut lui faire signe de s’arrêter... Crise de panique car le bus est sensé passer dans 5 minutes. Barbara au bord de la crise est prise en pitié par un couple de chiliens qui nous propose de nous déposer sur l’autoroute en voiture (nos sauveurs !). Arrivés au bord de la route avec 5 minutes de retard, nous retrouvons des personnes qui attendent aussi leur bus. Plus de peur que de mal, notre fameux bus arrive avec 20 minutes de retard et nous allons enfin pouvoir aller à Curanipe !
Curanipe : Une petite ville à taille humaine
Curanipe est une toute petite ville et ses centres d’intérêts sont assez réduits.
La pêche est au coeur de l’économie de la ville et on le remarque vite. Tout simplement, il faut aller voir le port: le retour des pêcheurs et la vente directe du poisson dans les bateaux est un spectacle à voir absolument.
De ce fait, la gastronomie de Curanipe est très liée à la mer. Que ce soit en empanadas ou encore mieux en Ceviche, le poisson est roi !Deuxième point fort de la ville : le surf. C’est LE sport de la ville. La grande plage du centre ville avec toutes ses écoles en est le typique exemple. Mais il y a aussi de nombreuses petites plages avec des rochers qui offrent de superbes vagues. Par contre, attention, la mer est vraiment très froide donc la combinaison est obligatoire.
Notre volontariat sportif au Sirenazo
Au travail !
Sur le profil Workaway de l’hôtel, les missions n’étaient pas très détaillées, mais nous n’avons pas été décus.
L’essentiel de nos tâches concernait l’entretien du terrain de l’hôtel qui est plutôt immense.
Nous avons par exemple, embelli et protégé les arbres et fleurs. Nous avons aussi amélioré le chemin menant à la route en comblant les trous. Alexis a aussi construit une jolie balustrade pour sécuriser l’escalier menant à une terrasse nichée dans la falaise.Aussi, Sebastian possède 3 chiens adorables et nous devons l’aider à s’en occuper. Rien de bien difficile, il faut leur donner à manger, les rentrer le soir et faire attention à eux quand il nous suivent surfer.
Une semaine seuls à tout gérer
Après une semaine de volontariat, Sebastian nous explique qu’il doit partir pour quelques jours et nous laisse donc gérer les lieux. Etant donné que nous étions en période touristique basse, les clients étaient très rares. Durant cette semaine, nous devions donc simplement continuer à nous occuper du terrain et des chiens.
Mais surprise ! Deux jours après son départ, Sebastian nous prévient par message que des clients viennent de réserver une des cabanes (la nôtre). Ils doivent arriver dans 2 jours et par conséquent, nous devons tout préparer. Aussi, il ne nous a pas laissé la clé de sa cabane, donc nous allons retrouver les joies du camping. Heureusement que nous avons une tente…
Dernière surprise, les clients veulent faire du surf et Sebastian nous demande de préparer le matériel et aussi de leur faire un « cours« . AH AH, cela fait 1 semaine que nous avons commencé le surf et nous n’avons toujours pas réussi à monter plus de 5 seconde sur la planche.Deux jours après, le couple arrive (avec 5h de retard sur l’heure prévue). Ils ont notre âge et sont super sympas. Parfait, on devient très vite amis.
Après une courte nuit en tente (les nuit sont très froides à Curanipe à l’approche de l’hiver), vient la leçon de surf ! Nous équipons donc nos nouveaux amis et les aidons à remonter la rivière pour atteindre la plage. En cas de besoin, nous enfilons nous aussi des combinaisons. Finalement, nous allons passer 3h tous les quatre à essayer de dompter les vagues, mais il s’avèrera qu’ils sont bien meilleurs que nous (la blague).Ces deux jours un peu gênants au début se sont au final très bien passés !
L’argument N°1 de ce Workaway : le Surf !
Ce volontariat n’est pas à première vue le plus atypique et riche au niveau des missions. Toutefois, un argument de taille fait que nous ne regrettons absolument pas de l’avoir fait : le SURF !
En effet, dès notre arrivée, Sebastian nous a demandé nos taille et nos niveau de surf (0/10) pour nous prêter du matos. Pratiquement toutes les fins d’après-midi, il nous emmenait avec lui pour surfer jusqu’au coucher du soleil. Et bien qu’il ne nous ait pas vraiment apprit à surfer (c’était plutôt du style ‘tu pagais et après t’essaye de te lever »), nous avons adoré ! Même durant ses jours d’absence, il nous a laissé le matériel et nous a encouragé à nous entrainer tous les jours.Lorsque l’on connait le prix des cours de surf ou juste le prix de la location du matériel, il est facile de se rendre compte de notre chance !
Voilà donc comment s’est déroulé notre deuxième volontariat de la Baroude et cette fois au Chili. En résumé, côté travail ce n’était pas aussi intéressant qu’en Uruguay et les relations avec Sebastian moins fortes qu’avec Gianfranco. Mais le plaisir de vivre au milieu de la nature et de faire du surf presque tous les jours fut un réel bonheur !
Pour nous « reposer » nous allons rejoindre rapidemment la ville de Concepcion puis Pucon où la montagne est ce que la mer est à Curanipe !
A très vite !
Adios…
Nos Bons Plans sur PICHILEMU
Où dormir ?
Hostal Kuyen ♥♥♥
Un hostal de Backpacker et dans le style surfer avec sa grande terrasse parfaite pour chiller ou encore son foyer pour une soirée autour du feu.
Par contre bien que l’esprit de l’hotel nous ait fortement plu, petit bémol: le gérant. Nous sommes arrivés assez tard et sans réservation ce qui lui a donné l’idée de nous demander un prix très élevé. Après plusieurs excuses sans fondement, il a bien voulu nous faire payer le vrai prix. Avec le temps, nous avons sympatisés et il a même tenu à organiser une soirée Asado avec les autres backpackers. Super soirée qui nous aura fait un peu plus aimer les lieux !
Nous avons payé pour deux lits en dortoir, environ 19€ la nuit (15.000 pesos chiliens).Adresse: Dionisio Acevedo 678, Pichilemu, Chili
Prix: €
Site internetNos Bons Plans sur CURANIPE
Où manger ?
Donde Lulila ♥♥♥♥
Un peu avant le Marché de fruit de mer, ce petit restaurant très simple nous a bien
satisfait pour un déjeuner. Le midi, il propose des menus à prix réduit avec du poisson frais frit.
Aussi, le gérant est très sympathique et de bons conseils.Adresse: Croissement entre la rue Arturo Prat et l’avenue Costanera, Curanipe, Chili
Prix: €€Elvicar Empanadas ♥♥♥
Vers le fond de la rue Arturo Prat et plus particulièrement
devant le marché de fruit de mer, il y a un enchaînement de petits restaurants dont Elvicar Empanadas. Ce sont surtout des restaurant rapides qui proposent : empanadas, Ponchos (hotdog chilien), hamburgers…
Rien de bien spécial, mais c’est l’occasion de goûter les empanadas frits aux fruit de mer !Adresse: Au fond de la rue Arturo Prat, Curanipe, Chili
Prix: €🧁 Où goûter ?
Petite patisserie entre les rues Arturo Prat et Miguel Grau ♥♥♥♥
Malheureusement, nous ne nous rappelons plus du nom de cette patisserie. Toutefois,
elle est récente, toute petite et dans un style très cosy.
Mais le plus important reste les patisseries ! Pour tous les goûts, du classique français au spécialités chiliennes, elles sont toutes faites maison et sont un régal autant pour les yeux que les papilles.Adresse: Entre les rues Arturo Prat et Miguel Grau, Curanipe, Chili
Prix: €€Où dormir ?
Le Sirenazo ♥♥♥
Le Sirenazo est parfait pour ceux qui veulent être proche de la nature et qui n’ont pas besoin d’un grand confort. En effet, pas vraiment d’eau chaude ou de chauffage, mais un très beau cadre.
Avantage non négociable : les cours de surf, kitesurf, paddle, canoë.. proposés par l’hôtel.Adresse: Playa Sirena/Río Chovellen, Valparaíso, Chile
Prix: €€
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To-Do-List de la Baroude • Buenos Aires
/Buenos Aires est une capitale très riche notamment en terme de culture et d’architecture.
Après y avoir vécu pendant 3 mois, nous avons encore l’impression de ne pas avoir tout vu et visité !Dans la longue liste ci-dessous, vous trouverez les parcs, les marchés, les monuments… à voir ou à tester. (même ceux que nous n’avons pas fait).
Si vous connaissez des must to do n’apparaissant pas dans la liste, n’hésitez pas à nous les partager !
Les Parcs / Zoo
√ La Reserva Ecológica Costanera Sur – Quartier Puerto MaderoCet espace vert de 360 hectares se trouve juste derrière les buildings de Puerto Madero. Suite à l’abandon d’un projet d’urbanisation de cette zone, la nature à repris ses droits et créée un écosystème. Composé d’une faune et flore très variée, c’est l’endroit idéal pour une balade à pied, à vélo ou un footing. Site Internet.√ Los Bosques de Palermo – Quartier PalermoLes Bosques de Palermo représentent un ensemble de parcs formant 80 hectares d’espaces verts. Le Parc Rosedal qui se trouve en plein milieu est une de ses plus belles parties. Aussi, vous y trouverez, par exemple, le jardin japonais et le Planetarium Galileo Galilei. Super endroit à visiter et où se balader, mais il vous faudra bien 2 heures ! Site Internet.√ El Jardin Botanico – Quartier PalermoCet immense parc se trouve à la sortie du métro Plaza Italia regroupe des fleurs et des plantes du monde entier. La partie jardin se découpe par continent et il y a même un jardin aux papillons. Petit plus, la découverte des arbres à maté (l’herbe tant aimée des Argentins!). Attention, ce Parc gratuit est fermé le lundi et ne ferme pas très tard. ! Site Internet.X El jardín japonés – Quartier PalermoL’entrée pour le jardin coûte 150 pesos (3€) et l’avis des voyageurs que nous avons rencontrés avaient un avis mitigé. Par conséquent, nous n’avons pas souhaité le visiter. Site Internet.X El Zoo – Quartier PalermoFermé depuis 1 an quand nous y étions, contrairement à ce qu’on peut lire dans les guides touristiques. Nous sommes retournés à Buenos Aires en Juin 2019 et le Zoo allait être ré-ouvert.Les Marchés
√ El mercado de San Telmo – Quartier San TelmoEl mercado de San Telmo est un marché couvert ancien en plein coeur du quartier du même nom. S’y mélange étales de légumes, boucherie, fromagerie, mais aussi plusieurs petits restaurants pour manger sur le pouce des empanadas, tapas… Pour les Français, il y a même une boulangerie française et une crêperie. Un super endroit qui représente bien l’histoire du quartier et très vivant surtout le week-end. Site Internet. Si vous voulez connaître nos expériences gastronomiques préférées dans ce lieu, rendez-vous sur notre article Des Bons Plans Restaurants.√ La Feria de la Plaza Serrano – Quartier PalermoLa Feria de la Plaza Serrano se trouve au centre du quartier de Palermo Soho. Organisée les samedis et dimanches, vous pourrez y trouver, des vêtements, des objets artisanaux, des décorations… Aussi, tout autour de la Feria, il y a des restaurants colorés, des bars, des magasins… ce qui nous a donné envie de rester un peu plus longtemps dans le quartier. Site Internet.√ El mercado de las Pulgas – Quartier ColegialesEl Mercado de Las Pulgas est par définition un marché aux puces. Mis en avant dans plusieurs blogs et sites internet, nous nous sommes donc lancé à sa découverte. Vous pouvez y trouver des frip’, des meubles anciens, de l’art… Ce grand hangar peut regorger de pépites et c’est assez drôle d’y déambuler. Site Internet.X La Feria de Mataderos – Quartier MataderosTous les dimanches de Mars à Décembre… nous avons loupé le coche !Les Quartiers / Rues / Places
√ Le Caminito – Quartier BocaLe quartier de Boca est connu pour ses ruelles aux façades colorées ce qui est très bien représenté dans la partie du Caminito. Ces quelques rues sont pleines de maisons multicolores, de boutiques de souvenirs et de restaurants argentins. Petit problème, c’est un peu comme la place du Tertre à Paris qui devient plus un cliché qu’un endroit typique, mais cela reste sympa à voir pour une heure.√ La avenida 9 de Julio – Le long du Quartier historiqueL’avenue 9 de Julio traverse tout Buenos Aires et représente l’avenue la plus large du monde. Avec ses 144 mètres de largeur, nous n’avons jamais réussi à la traverser en une fois ! Cette avenue est immanquable et inévitable surtout que l’Obélisque de Buenos Aires se trouve au milieu de cette dernière.√ La Plaza de Mayo – Quartier MonserratLa « Place de Mai » est la plus ancienne de Buenos Aires et se trouve en plein centre du Micro-centro. Son nom est un hommage à la Révolution du 25 mai 1810 pour l’indépendance de l’Argentine qui s’est déroulé sur cette même place. Tout autour, il y a de nombreux monuments (la Casa Rosada, el Cabildo…) et en son centre, la Piràmide de Mayo. Très jolie de nuit avec différentes lumières, c’est aussi le lieu central pour les manifestations.√ La Avenida Florida – Quartier San NicolasL’avenue Florida est LA rue commerçante de Buenos Aires. En effet, tout le long de cette rue piétonne, se trouve des magasins de vêtements, de nourriture, de décoration… C’est aussi un lieu de tourisme donc on y retrouve des restaurant et les fameux hommes « cambio » qui veulent faire du change (déconseillé). Site Internet.√ La Plaza San Martin – Quartier RetiroLa Plaza San Martin se trouve dans le quartier de Retiro et constitue un très bel espace vert avec en son centre, la Torre Monumental (Torre de los Ingleses. Très jolie place et parc, malheureusement un peu trop entouré par le trafic.√ Palermo Soho – Quartier PalermoPalermo Soho représente la partie la plus « trendy » ou « hipster » du quartier de Palermo. La journée, c’est un super endroit ou flâner, aller au restaurant et découvrir ses boutiques et son street-art. Le soir, c’est le haut lieu de la fête avec tous ses bars et discothèques.Les Monuments / Musées
√ El Museo Historico Nacional – Quartier San TelmoNiché dans le Parc Lezama, ce joli musée présente l’histoire de l’Argentine avec des focus sur la pré-histoire et l’arrivée des colons. Visite très intéressante et de belles oeuvres présentées. La visite coûte 20 pesos (0.30€) sauf le mercredi qui est gratuit. Site Internet. Pour plus d’information sur le lieu et sa visite, venez lire notre article sur notre mois de Janvier 2019.√ La Casa Rosada – Quartier MonserratLa Casa Rosada est le siège législatif argentin et où travaille le président. Son nom vient de la couleur rosée du bâtiment dont l’origine n’est pas clairement établie. Ce palais se visite tous les samedis gratuitement, par contre, il faut réserver la visite. Site Internet. Pour plus d’information sur le lieux et sa visite, venez lire notre article sur notre mois de Janvier 2019.X El Congreso de la Nacion – Quartier MonserratTLes visites guidées sont organisées 4 jours par semaine et gratuite. Toutefois, il semble qu’il faille se rendre directement à la calle Hipólito Yrigoyen 1849 pour s’inscrire. Dans le doute, nous avions envoyé un mail et sans réponse, nous n’avons pas poussé nos recherches et abandonné l’idée de visite. Site Internet.√ El Obelisco de Buenos Aires – Quartier San NicolasL’obélisque est l’emblème de la ville un peu comme la Tour Eiffel pour Paris. Construit pour les 400 ans de la première fondation de la ville. En plein milieu de l’avenue 9 de Julio, vous pourrez y voir des rassemblements ou simplement des groupes y boire le maté à l’ombre des buissons. Monument incontournable au centre d’une avenue célèbre !X El Teatro Colón – Quartier San NicolasAu vu du prix de la visite : 1.000 pesos (20€), nous avons préféré investir notre argent dans d’autres visites. Toutefois, c’est un bâtiment magnifique et une visite recommandée ! Site Internet√ El Museo de Arte Hispanoamericano – Quartier RetiroCe musée se trouve dans le Plais Nobel et présente une des collections les plus importante de l’art hispano-américain. Pour être sincères, nous n’avons pas été aussi sensible à l’art et l’histoire présentée que dans le Musée Historique National d’Argentine. L’entrée est de 50 pesos (1€) sauf le mercredi qui est gratuit. Site Internet.√ La Floralis Generica – Quartier RecoletaLa Floralis Generica est une structure de l’architecte Eduardo Catalano et qui se trouve à la Plaza Naciones Unidas (métro Facultad de Derecho). Un des plus imposant symbole de la ville, elle mesure 23 mètres de haut et pèse 18 tonnes. Grâce à un système hydraulique et de cellules photovoltaïques, cette fleur s’ouvre avec les premiers rayons du soleil et se referme la nuit tombée. Spectacle à voir, assis sur un des transats du parc en savourant un bon maté !√ El Ateneo Gran Splendid – Quartier RecoletaAvant d’être une librairie, ce lieu fut un théâtre puis un cinéma, ce qui explique son charme légendaire. Vous pouvez profiter du décor en déambulant entre les milliers de livres, boire un café sur la scène ou encore chercher un nouveau livre qui améliorera aussi votre espagnol... Site Internet√ El Cementerio de la Recoleta – Quartier RecoletaLe cimetière de Recoleta est un des lieux touristiques les plus phare de Buenos Aires. Dessiné par un Français (ce qui explique qu’il nous rappelle le Père Lachaise), il mêle architecture et histoire. Les stèles peuvent être grandioses ou simples et appartiennent à de riches hommes d’affaires, des artistes, des généraux…√ El Centro cultural de Recoleta – Quartier RecoletaLe Centre Culturel de Recoleta se trouve comme son nom l’indique dans le quartier de Recoleta, juste à côté du célèbre Cimetière. Avec sa façade colorée et très arty, vous ne pourrez pas le manquer. A savoir, selon la période, le centre change de thématique. Les activités proposées vont changer ainsi que ses expositions et sa façade aussi. Durant l’été, nous avons pu découvrir le centre sous la thématique « Amour d’été ». N’hésitez pas à aller visiter le site du centre pour suivre sa programmation.√ El Museo MALBA – Quartier PalermoLe musée MALBA (Musée d’Art Latino Américain) est assez récent, mais composé de nombreuses oeuvres d’artistes de toute l’Amérique Latine. Cela permet de faire un voyage dans l’art et les perceptions de plusieurs pays à la fois. Incontournable de Buenos Aires et peu cher (85p le mercredi), à maintenir sur sa To-Do-List! Site Internet.X El Planetario Galileo Galilei – Quartier PalermoAprès de nombreuses tentatives pour visiter le planétarium lors de fermetures exceptionnelles, nous avons abandonné l’idée.Site InternetActivités Culturelles
√ Aller à un spectacle de Bomba de Tiempo – Quartier BalvaneraDécrit comme le groupe de percussion le plus emblématique du pays, la Bomba de Tiempo joue et improvise tous les lundi à la Ciudad Cultural KONEX. Le concert est en plein air quand le temps le permet et l’énergie y est communicative ! Site Intenet√ Voir une course de cheval à l’Hipodrome – Quartier PalermoNous ne le savions pas avant d’arriver à Buenos Aires, mais la course hippique est un spectacle très apprécié dans la capitale. Par chance, à notre arrivée en novembre, s’est déroulé le Championnat Argentin de Polo. Nous avons pu découvrir ce sport et l’engouement des argentins pour ce sport à un prix très appréciable (10€ par personne). Site Internet. Plus de détail sur notre journée hippique dans notre premier article sur Buenos Aires.√ Participer à la vie nocturne – Quartier PalermoBuenos Aires est connue pour sa richesse architecturale etculturelle, mais sa vie nocturne est aussi une caractéristique de la ville. Selon les quartiers, les bars et discothèques (Boliches) peuvent se trouver sans difficulté. Plus spécialement, Palermo est Le lieu de la fête, alors n’hésitez pas à y faire un tour, mais attention les Portenos sortent tard !X Apprendre le TangoMalheureusement la danse n’est pas notre fort, mais si vous souhaiter apprendre, Le Catedral Club est un lieu que l’on nous a recommandé. Site Internet.Gastronomie
√ Les EmpanadasLes empanadas représentent à nos yeux LA spécialité culinaire argentine. A Beunos Aires, vous les trouverez principalement cuites au four et il existe de multiples saveurs (viande, végétarienne, maïs et fromage…). Pour connaître notre adresse d’empanadas préférée sur Buenos Aires, venez voir notre article « Bons Plans Restaurant »..√ La Viande et l’AsadoL’Argentine est connue au niveau mondial pour sa viande et son asado (cuisson barbecue) ! Par conséquent, il n’est pas difficile de trouver de bons restaurants de viande à Buenos Aires. Par contre, il faut faire attention à plusieurs choses. Il nous est arrivé plusieurs fois que le poulet ne soit pas assez cuit et leur goût pour la viande fait parfois disparaître complètement les légumes des menus ! Nos restaurants préférés de viandes à Buenos Aires furent : Le Norte Restaurant et La Hormiga. Retrouvez les détails de ces restaurants dans notre article « Bons Plans Restaurant »..√ Les GlacesAprès quelques jours à Buenos Aires, il est facile de remarquer que les Argentins aiment manger de la glace. En effet, les glaciers sont partout en ville et surtout certaines chaînes : Freddo, Persicco et Volta. Il y en a pour tout le monde et toutes les faims : des dizaines de saveurs Dulce de Leche différentes et des pots allant jusqu’à 1 kilo ! Par contre, attention, nous avons trouvé que les glaces étaient beaucoup plus sucrées qu’en France.√ Les bars cachésCe n’est pas vraiment de la gastronomie, mais les bars cachés représentent une attraction de Buenos Aires à tester. Nous avons essayé le bar Floreria Atlantico avec des amis et l’expérience est drôle passé le moment gênant de la recherche de l’endroit. Par contre, préparer votre porte-monnaie, les cocktails sont très chers ! Pour plus d’informations sur ce bar, rendez-vous sur notre notre article « Bons Plans Bars ». Une autre adresse conseillée, mais que nous n’avons pas testé : Le Bar Frank’s.√ Les Cervecerias ArtisanalesNous restons sur le thème des boissons avec cette fois, les bars à bières artisanaux. Nous ne le savions pas avant d’arriver à Buenos Aires, mais la bière artisanale et ses bars spécialisées sont très répandus en Argentine. Amateurs de bières, nous n’avons pas longtemps tenus avant de craquer et tester toutes les adresses possibles que vous retrouvez dans notre article « Bons Plans Bars ».Articles qui pourraient vous intéresser :
– Nos Bons Plans à Buenos Aires – Restaurants
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Valparaiso : Ville de la fête et du Street Art
/Salut les Baroudeurs !
Valparaiso est une des villes les plus connues des voyageurs au Chili et cela pour plusieurs raisons:
- elle est dotée d’une grande université où de nombreux étudiants étrangers viennent en échange. Cela participe fortement à son ambiance jeune et dynamique.
- elle est connue pour sa vie nocturne. Il n’est pas difficile de trouver un bar ou une boite de nuit ouvert et ce peu importe le jour de la semaine.
- Enfin, un autre atout de la ville est son art de rue. Dans les quartiers de Cerro Concepcion et Cerro Alegre, les tags et fresques s’enchainent à chaque coin de rue.
Depuis le début de notre voyage, de nombreux backpackers nous ont recommandé Valparaiso pour ces raisons. C’est pourquoi nous sommes vite partis la découvrir après Santiago.
Jour 1 : Premiers pas dans la ville
Rejoindre Valparaiso depuis Santiago
Pour rejoindre Valparaiso depuis Santiago, rien de très compliqué. En effet, tous les bus qui vont ou partent de Valparaiso passent par Santiago. Donc, il suffit de faire son choix entre les dizaines de départs quotidiens.
Vous pouvez soit acheter vos billets de bus sur internet ou alors comme nous vous rendre au Terminal Alameda Santiago. Le terminal se trouve juste en face de la station de métro « Universidad de Santiago ».De notre côté, nous souhaitions partir vers midi et après avoir fait le tour des compagnies, la plus avantageuse était Turbus. Turbus est une des plus grandes compagnies du Chili et aussi une des plus appréciées, donc tout bon pour nous.
Pour un ticket, nous avons payé 3 900 pesos chilien (environ 5€).Conseil:
Pour une même compagnie de bus, les prix des tickets peuvent changer selon l’horaire. Donc si vous avez un budget à tenir comme nous, nous vous conseillons de faire une petite étude comparative sur place.
Aussi, les sites de réservation ne proposent pas toutes les compagnies de bus, donc vous pourrez passez à côté de bonnes affaires ou de certains horaires.Notre arrivée à Valparaiso
Après un peu moins de 2h de route, nous voilà déjà arrivés au terminal de bus Rodoviario. Ce dernier se trouve en plein centre, dans la partie basse de la ville.
Première étape (comme d’habitude) : aller déposer les sacs à l’hostel.
Pour éviter de « galèrer » à chercher un hostel dans la rue comme à Santiago, nous avons réserver cette fois à l’avance. Notre choix s’est porté sur le « Muffin Hostal« , car il se trouve à 5 minutes à pied du terminal et qu’il était dans les moins cher avec de très bons commentaires.
Un peu plus de précisions sur notre séjour au Muffin Hostal.
Concernant sa localisation, il se trouve en plein quartier populaire juste au dessus du marché de la ville. C’est un quartier moins branché et sécure, mais aussi moins cher et plus authentique.
Le Muffin hostal à la particularité d’être choisi par grand nombre de Backpackers ce qui offre une ambiance propice aux échanges et rencontres. L’hôtel organise aussi des activités et participe à cet état d’esprit.
Par contre, petit bémol qui peux en rebuter plus d’un, l’hôtel se trouve au dessus du marché et plus précisément d’une boucherie. Donc si vous avez la mauvaise chambre (comme nous), vous pourrez être réveillés à 7h00 par de la cumbia à fond et des odeurs de viande. Pas top.A savoir :
Beaucoup de voyageurs préfèrent se loger dans les hauteurs de la ville. Par exemple, les quartiers de Cerro Concepcion et de Cerro Alegre sont très prisés pour leurs côtés bohèmes et arty.
A vous de choisir selon vos envies.Petite Balade dans le « Plan »
Le Plan représente la partie basse et plate de Valparaiso en contradiction avec les quartiers Cerros.
Après nous être installés, il ne nous reste plus de 3 heures avant le coucher du soleil. Donc nous nous motivons pour aller visiter les alentours de l’hôtel.
Nous commençons par nous diriger vers le bord de mer pour mieux cerner cette ville portuaire. Mais malheureusement, nous nous retrouvons face à une route très passante. Nous sommes un peu loin du calme d’une ville balnéaire. Nous longeons quand même quelques temps les quais en croisant quelques parcs et places.Mais arrivés à la Plaza Simon Bolivar, très prisée des enfants avec tous ses manèges, nous préférons continuer par l’intérieur de la ville. Les rues sont assez étroites et un peu sales, mais notre regard est plutôt attiré par les nombreux bâtiments historiques qui nous entourent.
Pour finir la balade, nous découvrons la célèbre Plaza Sotomayor. Mais nous en apprendrons plus sur ce beau lieu un peu plus tard.
Après toute cette marche, c’est le moment de rentrer dîner à l’hotel.Soirée Made In Valparaiso
Comme nous l’avons déjà dit, Valparaiso est la capitale chilienne de la fête et nous allons le découvrir.
Pour commencer, ce soir c’est concert live de cumbia à l’hostel. Tout le monde se retrouve sur la terrasse pour un apéro en musique avant de sortir. Car en plus de la soirée concert, l’hotel offre la possibilité d’aller dans une boîte de nuit de Valparaiso avec l’entrée gratuite jusqu’à 1h du matin.
Pendant l’apéro nous faisons la connaissance de deux Allemandes dont une jeune étudiante qui repart le lendemain à Santiago pour rentrer. Alors bien que nous sommes un peu fatigués par la journée, nous nous réveillons pour l’accompagner dans sa dernière soirée.
Donc, direction la boîte « Terraza Bellavista« , mais en taxi, car le gérant de l’hotel nous déconseille de nous promener la nuit dans le quartier.
La boite est assez grande avec une salle dans le genre reggaeton et une terrasse avec une superbe vue et un style plus électro. Une bonne soirée en groupe malgré les prix très élevés des cocktails. Mais pas de surprise, nous sommes tout de même dans la ville de la fête et au Chili !A savoir :
Valparaiso est une ville touristique très prisée, mais c’est aussi une ville où il faut faire attention.
En effet, on vous dira souvent de rester en alerte, surtout la nuit. Comme dans toute ville, il faut donc faire attention à ses affaires sans entrer dans une psychose et favoriser les taxis la nuit.Jour 2 : Le Street Art de Valparaiso
Ce matin réveil un peu difficile après la soirée de la veille, mais nous avons un programme à tenir.
Tout d’abord, nous devons nous lever à l’heure pour le petit-déjeuner de l’hostel. Et ca vaut le coup. Au Muffin hostal, le petit déjeuner est diversifié et sain avec du pain maison !
Puis nous nous accordons une pause pour nous mettre à jour sur le blog, appeler la famille et suivre les actualités.Mais le plus important c’est notre rendez-vous de l’après-midi. Sur les conseils des volontaires de l’hostel, nous allons participer à un Free Tour sur le Street art de Valparaiso. Nous avons fait notre visite avec la société « Free Tour Valparaiso« que nous devions retrouver Place Anibal Pinto à 15h00. La visite se fera en anglais et durera environ 3h tout de même.
A savoir :
A Valparaiso, il y a deux Free Tour immanquables : celui sur le Street Art et celui sur la visite historique de la ville. Il existe plusieurs sociétés de Free Tour à Valparaiso dont certaines proposent des tours en français.
Première partie du Free Tour : La Plaza Anibal Pinto et le Funiculaire
Nous retrouvons notre groupe Place Anibal Pinto un peu avant 15h00 (il vaux mieux toujours arriver un peu en avance). Notre groupe est multiculturel, en effet, il y a des Français, Allemands, Américains…
Nous commençons la visite par cette place.
Son histoire est un peu atypique, car à l’origine il y avait la mer à cette endroit. La ville de Valparaiso à en partie été construite sur la mer et la limite de cette expansion est justement la Place Anibal Pinto.
Petit rappel de ce lien avec la mer, la jolie statue de Neptune qui orne la Place et qui est l’oeuvre d’un français Vital Dubray. Autre beauté de la place, son bâtiment ancien vert et beige entouré de palmiers.Ensuite, nous prenons la direction des hauteurs de la ville. Pour cela, nous allons avoir la chance de prendre l’Ascensor Reina Victoria.
Avec le Tour, nous avons la chance de monter dans un des nombreux funiculaires colorés de la ville et gratuitement ! C’est assez impressionant, car le système parait un peu rustique et ancien. En plus, la montée est très raide, mais cela permet d’avoir une très belle vue sur la ville.Troisième Partie : Les Cerros Alegre et Concepcion
Le Funiculaire nous mène directement au quartier du Cerro Alegre.
Et plus précisément, nous tombons nez à nez avec l’Hotel Casa Vander, bâtiment emblématique de Valparaiso.A la sortie du funiculaire, se trouve aussi une fresque colorée qui reprend des personnages d’un dessin animé chilien connu. Chaque personnage est un animal qui symbolise une humeur ou un caractère. Nous retrouvons par exemple un poisson à la langue bien pendue et donc qui aime les ragots.
Nous continuons la visite avec des miradors et d’autres fresques Street art tel que « L’Homme qui tient un bocal à poisson » de Mr. L.
Au détour des Paseo Gervasoni et Atkinson, la visite va plus se concentrer sur le Steet Art. A chaque fresque ou tag où l’on s’arrête, le guide nous explique sa signification et nous parle de l’artiste qui l’a réalisé.A savoir :
Le guide nous explique que le street art est aujourd’hui un moyen de faire augmenter la valeur des biens immobiliers. Les artistes sont donc aujourd’hui solicités par certains propriétaires.
Les ruelles des Cerros sont pavées et colorées ce qui nous plonge dans l’ambiance bohème. Rajouter à cela de nombreux petits restaurants et café, et voilà un quartier qui semble très agréable à vivre !
Puis nous commencons à redescendre vers la ville basse en passant devant le très beau Palacio Barburizza. Ce palais qui nous rappelle le style Normand est aujourd’hui un musée.
Quatrième Partie : Une pause goûter
Avant de finir le tour, le guide fait un arrêt au Delicias Express, la meilleure adresse d’empanadas à Valparaiso ! Avec 80 variétés, c’est LE lieu où essayer les empanadas made in Chili.
Les empanadas chiliens sont très différents de ceux d’Argentine. Beaucoup plus gros (presque deux fois la taille) et plus souvent proposés frits, les empanadas sont aussi une religion au Chili.
Bien que nous ne sommes pas obligés de consommer, on se laisse tenter pas une empanadas au poulet à partager.Fin du Free Tour sur la Plaza Sotomayor
Pour terminer le tour, nous (re)découvrons la Plaza Sotomayor qui marque l’entrée du quartier Barrio Puerto.
Le guide nous donne ses dernières explications sur les bâtiments qui l’entoure : le Commandant en Chef de la marine chilienne, la statue des héros d’Iquique et la caserne de pompier ancienne. Nous en apprenons aussi un peu plus sur l’histoire du port de la ville. C’est un lieu à voir !Puis c’est finalement l’heure de le remercier et de le payer. Le principe du Free Tour est qu’il n’est pas vraiment gratuit, mais c’est à nous de décider combien nous donnons d’argent au guide. Pour ce Free Tour de tout de même 3h, le guide était vraiment bien et intéressant. Nous lui avons donné 5 000 pesos chilien (environ 6,5€), somme qui nous avait été conseillée par l’hostel.
Petit coucou aux lions de mer avant de retourner à l’hostel
Après le Free Tour qui s’est déroulé sous la grisaille, nous profitons d’une éclaircie pour aller voir le spot des Lions de mer.
Les volontaires du Muffin Hostal nous ont parlé la veille d’un lieu où d’énormes lions de mer font bronzette. Ce lieu se trouve au « Puerto Deportivo de Valparaiso » qui se trouve en face de la station de train Baron.
Bon le lieu n’est pas fou, surtout qu’il faut traverser la grande route très passante. Mais le spectacle des lions de mer nous fera rire quelques minutes.
Puis retour à l’hotel pour une soirée plus calme que la veille.
Jour 3 : Le tour des Miradors
Pour notre dernier jour sur Valparaiso, nous avons la chance d’avoir le soleil avec nous !
Par conséquent, nous allons en profiter et passer la journée dehors à découvrir les derniers points d’intérets de la ville.L’avenue Alemania et ses Miradors
A Valparaiso, les miradors sont très nombreux et rien de mieux qu’un beau soleil pour avoir une vue dégagée sur la ville. L’endroit idéal pour en profiter, c’est l’avenue Alemania qui traverse toute la ville dans ses hauteurs.
C’est donc parti pour de la grimpette. Une vue, ca se mérite !
Puis, nous enchaînons entre miradors et street art que l’on retrouve à chaque coin de rue. Même en dehors des quartiers phares, le street art est toujours présent.La Casa de Pablo Neruda
En avançant dans l’avenue Alemania, nous voyons au coin d’un virage que la célèbre Maison de Pablo Neruda n’est pas loin.
Cette maison est aujourd’hui devenu un musée qui contient des oeuvres du poète, écrivain, diplomate, homme politique et penseur (rien que cela) chilien.A notre arrivé, le musée est envahi par un groupe de touristes et nous n’avons pas trop envie de faire la queue leu leu dans les salles. Donc nous nous baladons dans le joli petit jardin du musée puis nous reprenons notre balade.
La prison réhabilitée de Valparaiso
Pour la suite, nous continuons dans les hauteurs de la ville, mais un peu plus bas pour rejoindre l’ancienne prison de Valparaiso. C’était une prison jusqu’à la fin des années 90 puis elle fut transformée en Parc Culturel dans les débuts des années 2000.
Le pari de la ville a donc été de réhabilité ce lieu qui fut le théatre d’années difficiles sous la dictature, en lieu culturel tout en rendant hommage au passé.La visite est gratuite et le lieu très intéressant. Il reste des bâtiments de l’ancienne prison et les découvrir pleins de photos et de témoignages offre une expérience très forte. Difficile de rester insensible au lieu et son histoire.
Vous pouvez aussi avoir une très belle vue sur la ville du haut de cette colline.
Les cimetières hauts perchés
Une autre spécificité de la ville est: la présence de cimetières placés sur des collines, dans les hauteurs de la ville.
Un peu comme à Buenos Aires, les cimetières de Valparaiso sont très grands et surtout composés de stèles très variées dans leurs tailles ou décorations.
Bien que peu joyeux, les cimetières sont aussi le reflet de l’histoire et de la culture du Chili.Puis, après un détour par le port pour le coucher de soleil, nous retournons à l’hôtel.
Ce soir ca sera encore une soirée calme après toute cette marche, car demain nous reprenons la route.
Notre destination est Pichilemu, la Capitale du Surf après une escale obligatoire à Santiago.Nous vous disons donc à très vite pour nos prochaines aventures chilienne !
Ciao !
Nos Bons Plans sur VALPARAISO
Où manger ?
Delicias Express ♥♥♥♥
Avec ses 80 recettes d’empanadas différentes, ce lieu vous permettra de découvrir
l’étendue des possibilités qu’offre ce simple chausson frit. Du simple « Jamon Y queso » au plus élaboré « Queso-Champinones-Espinaca-Cebolla-Crema », il y en a pour tout les goûts et toutes les bourses.
Adresse: Urriola 358, Valparaíso, Chili
Prix: €
Site internet♪ Où sortir danser ?
Terraza Bellavista ♥♥♥
Une des nombreuses boîtes de nuit de Valparaiso. Le club se compose de deux « salles », une à l’intérieur dans une ambiance reggaeton et la terrasse dans une ambiance electro. La terrasse offre une superbe vue sur toute la ville et ses lumières. Par contre, point négatif, le prix des consommations (mais un peu comme dans tous les clubs).
Adresse: Blanco 1285, Valparaíso, Chili
Prix: €€€
Site internetOù dormir ?
Le Muffin Hostal ♥♥♥
C’est un hostal 100% Backpacker avec une bonne ambiance, mais une localisation peu avenante. Au dessus d’une boucherie, l’odeur de viande toute la journée et un réveil en musique peuvent être très fatiguants.
En revanche, +1 pour le petit dejeuner.Adresse: Guillermo Rawson 276, Valparaíso, Chile
Prix: €
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Santiago : la Capitale Chilienne
/Bonjour les Baroudeurs !
Après notre découverte du vin à Mendoza, c’est le moment d’entrer au Chili.
Les trajets de bus entre Mendoza et Santiago du Chili sont quotidiens. Le nôtre nous a coûté 900 pesos par personne (environ 18€). Après avoir patienté 1h au terminal de bus, nous avons finalement pris la route à 7h30. Il faut environ 6h de bus pour arriver à la capitale chilienne (si le passage à la frontière n’est pas trop long).
A savoir, le passage de la Cordillère des Andes à cet endroit de la frontière est très impressionnant. En effet, la route est tellement sinueuse qu’elle est surnommée « Los Caracoles »* (voir photos ci-dessous). Pensez à réserver vos places aux fenêtres pour avoir droit au spectacle ! *Les Escargots
L’Arrivée à Santiago de Chile
Nous sommes donc arrivés à Santiago vers 14h00 ce qui nous a laissé toute l’après-midi pour nous installer. Mais avans tout pour pouvoir nous déplacer dans la ville, nous devons nous procurer la fameuse carte de métro : BIP ! Pour cela, il suffit de se rendre à la station de métro la plus proche.
A savoir :
Que se soit pour acheter la carte de métro BIP ou ne serait-ce que pour la recharger, il faut du liquide.
En effet, nous avons plusieurs fois tenter de payer par carte, mais ce n’est pas possible. Et pire encore, les machines ne rendent pas la monnaie, donc il faut aussi des petites coupures !A la recherche de notre hostel : le Stopover
La première chose à faire à notre arrivée est de trouver une auberge. Pour la première fois depuis le début du voyage, nous n’en n’avions pas réservé à l’avance. Toutefois, nous avons une liste enregistrée sur Maps.Me. Donc direction le quartier de Nunoa qui n’est pas loin du centre. Après en avoir visité plusieurs, nous finissons au Stopover Hostel.
Bien que l’hostel soit bien situé et qu’il ait de bons espaces communs, notre avis est plutôt mitigé. En effet, les autres occupants n’étaient pas des voyageurs, mais des locataires donc l’ambiance était un peu bizarre. Aussi, notre chambre était vraiment minuscule et non aérée. Compliqué lorsque l’on est backpacker.
Conseil:
Concernant les hôtels, deux choix s’offrent à vous : les réserver à l’avance ou s’y rendre dès son arrivée.
Bien que nous favorisions la première option, nous avons remarqué que parfois (surtout en basse saison) les prix étaient plus avantageux sur place que sur les sites de réservation.
Toutefois, grâce au statut GENIUS chez Booking et les nombreuses offres, cela arrive quand même très peu souvent. Aussi pour une question de gain de temps, réserver à l’avance à ses avantages.Le tant attendu Decathlon !
Après nous être installés et avoir mangé, nous partons visiter les environs pour se faire une idée du quartier. Puis vint l’heure tant attendue, celle de retrouver ce magasin que l’on attendait depuis longtemps… DECATHLON !
Car oui ! Il y a un Decathlon à Santiago, un des rares en Amérique du Sud. Et en vue de la Patagonie, nous avons besoin de nous équiper un peu pour le froid.
Le magasin est assez loin du centre dans le quartier de Las Condes ( Av. Francisco Bilbao 8750) atteignable seulement en bus ou taxi. Le magasin se trouve dans un grand centre commercial, et même s’il est un peu plus petit et moins bien équipé qu’en France, il fait l’affaire !Notre petite balade nous aura bien fatigué après le long voyage en bus, donc on ne s’éternise pas et on retourne à l’hostel pour dîner puis dodo.
Découverte de Santiago en 1 jour
Aujourd’hui nous avons l’objectif de découvrir (autant que possible) toute la capitale chilienne dans la journée ! Et on commence par le centre ville.
Etape 1 : Le centre ville
Grâce un passage rapide au Centre d’Information Touristique qui se trouve sur la Plaza de Armas, nous détenons toutes les informations nécessaires. En effet, le guide nous a donné une carte de la ville avec l’ensemble des points d’intérêts adapté à nos besoins.
Etant déjà sur les lieux, nous commencons par faire un tour de la Plaza de Armas. On y trouve une jolie place avec jardins et statues, la Cathédrale Metropolitana, et de nombreux bâtiment anciens.
Puis, direction le marché de la ville pour y admirer les étalages de viandes, de poissons, de légumes…
Par contre, en plus des étalages, il y a aussi un immense hall de restauration. Toutefois, les serveurs qui vous sautent dessus pour que vous lisiez le menu en vous suivant sur 5 mètres, ce n’est pas trop notre truc donc nous déguerpissons assez vite !Notre déjeuner chilien au restaurant Bar Nacional 2
Pour le déjeuner et sur les conseils du guide, nous allons au Bar Nacional 2 qui se trouve derrière la place de Las Armas. Ce restaurant propose toutes les spécialités chiliennes pour un prix acceptable.
Pour deux plats : un Pastel de Choclo* et une Cazuela au Poulet (une sorte de bouillon avec du poulet et des légumes), nous avons payé 19000 pesos (environ 24€).
*Gateau de maïsA savoir :
Le Chili fait parti des pays les plus cher d’Amérique du Sud !
Par exemple pour un repas au restaurant, l’addition monte vite à 15-20€ par personne juste pour un plat avec une boisson. Et pas forcément pour une qualité très élevée.Cette différence de prix se fait vite ressentir comparé à l’Argentine par exemple et sur tous les sujets. Que ce soit pour la nourriture, les hôtels, les visites (presque tous les parcs sont payants)…
Rassassiés, nous reprennons la visite par la Plaza Constitucion et son Palais de la monnaie.
Etape 2 : Le Cerro Santa Lucia
Après avoir déambulé dans le quartier historique, on se lance à l’assaut du Cerro Santa Lucia. Plus petit que le Cerro San Cristobal, il prépare le terrain et vaut vraiment le coup.
Ce « petit Mont » est un des plus jolis parcs de Santiago. Malgré sa taille, nous avons réussi à nous perdre aux détours des mini jardins et des statues. Aussi, tout en montant, nous avons pu observer différentes vues de la ville.
Nous avons bien mis 1h pour visiter tout le cerro. Au milieu d’une ville aussi agitée, cela fait du bien de se retrouver au calme, entouré de verdure.
Etape 3 : Le Cerro San Cristobal
Nous attaquons les choses sérieuses dorénavant avec le Mont Saint Cristobal qui se trouve dans le quartier Bellavista. Ce quartier est le plus jeune et festif de la ville, mais nous y reviendrons plus tard.
Pour le Mont San Cristobal, il faut savoir qu’il est I-mmense ! Il est possible d’y monter en bus, en téléphérique, en voiture, à pied ou encore en courant (comme certains très motivés).
Si vous le faites comme nous à pied, nous vous conseillons de prendre le chemin un peu escarpé, mais direct qui évite la route.
Nous avons bien mis 45 minutes pour arriver au sommet: à la Statue de la Vierge !Tout en haut, on bénéficie d’une vue à 360° sur Santiago, seul hic : la pollution. En effet, Santiago l’une des villes les plus polluée au monde. Nous ne nous en sommes pas rendus compte tout de suite, mais en haut du Mont… plus de doutes. Un énorme nuage gris stagne au-dessus de la ville ce qui donne un sentiment de flou et d’oppression. Dommage…
Etape 4 : Le quartier de Bellavista
Puis, vient l’heure de rentrer, car le soleil se couche. En effet, on nous a plusieurs fois dit que le quartier de Bellavista pouvait être insecure le soir.
Bon, en fait, nous nous sommes perdus sur le retour, donc 1h30 plus tard nous arrivons enfin à Bellavista dans la nuit totale. Nous constatons alors que le quartier est très vivant et pleins d’étudiants profitants de l’happy Hour. Nous sommes très loin de l’image dangereuse que l’on nous avait décrite.
En nous baladant dans les ruelles, nous tombons sur un lieu où sont réunis des dizaines de bars et de restaurants. Pour nous remettre de notre marche, nous craquons pour une petite bière, malheureusement, elle ne sera pas à la hauteur des cervezas artisanales argentines.
Départ rapide de Santiago
Santiago a beau être une grande capitale, nous avons eu l’impression d’avoir fait le tour en une seule journée. Le temps gris et la pollution ambiante ne nous donnent pas vraiment envie de rester plus longtemps.
De plus, tout le monde nous a conseillé d’aller visiter Valparaiso qui se trouve à 1h30 de Santiago sur la côte. Pour finir de nous convaincre, la ville est connue pour la fête et son street-art.
Par conséquent, nous décidons de partir dès le lendemain après midi pour Valaparaiso !
La suite de nos aventures très bientôt !
Ciao les Baroudeurs.
Nos Bons Plans sur SANTIAGO
Où manger ?
Bar Nacional 2 ♥♥♥♥
Le restaurant typique chilien en plein ccentre de Santiago.
C’est l’endroit idéal pour goûter la gastronomie chilienne et pour un prix acceptable pour le Chili.
Petit conseil : avant de vous y rendre renseignez-vous sur la gastronomie chilienne. Nous avons été surpris de découvrir que la Cazuela de poulet était une soupe haha.
Pour deux plats, nous avons payé 19.000 pesos chiliens (environ 24€).Adresse: Huérfanos 1109, Santiago, Chili
Prix: €€
Site internet🍸Où boire un verre ?
Patio Bellavista ♥♥♥♥
Ce n’est pas un bar, mais plutôt un patio où l’on trouve des
dizaines de bars et de restaurant. Au coeur de Bellavista, c’est le lieu où commencer sa soirée et profiter des Happy Hour !
Adresse: Entre les rues Pio Nono et Constitucion, Bellavista, Santiago, Chili
Prix: €€
Site internetOù dormir ?
Le Stopover Hostel ♥♥
Bien que notre avis est mitigé sur cet hostel nous tenons à vous donner l’adresse. En effet, nous n’avons pas apprécié l’ambiance et le manque de confort de la chambre. Mais, l’hostel reste peu cher, dans un bon quartier et avec de grands espaces communs. Donc, pour une ou deux nuit, cela peut rester une option.
Adresse: Mujica 0255, Ñuñoa, Santiago, Chili
Prix: €
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– Roadrip au Nord Ouest de l’Argentine
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Mendoza : la Capitale Argentine du vin
/Coucou les Baroudeurs!
Après notre roadtrip dans le Nord-Ouest Argentin et le retour de nos amis au Canada, il est temps de reprendre le voyage à deux. Notre prochaine grande destination (roulement de tambour) : le Chili !
Mais par où commencer le Chili ?
Le plan initial était de partir pour Ushuaia, puis remonter le continent par le Chili. Mais nous avons dus changer nos plans.
En effet, nous sommes plutôt du genre à prévoir tout au dernier moment pour ne pas être bloqués et avoir la liberté d’adapter notre Baroude. Mais cette fois, ce fut à nos dépens, car pour le lendemain, les billets d’avion pour Ushuaia sont très chers. Et pour le bus, il faut compter 3 changements et environ 42 heures de bus, oui oui 42 heures !!!!
On s’adapte et on décide finalement de commencer notre découverte du Chili par la capitale : Santiago, puis desendre jusqu’à Ushuaia..Mais avant cela, le changement de plan nous offre la possibilité de visiter une dernière ville d’Argentine sur la route: Mendoza. Nous prévoyons un petit arrêt de 3 jours dans la capitale argentine du vin.
Premier jour à Mendoza
Le trajet de bus Buenos Aires-Mendoza nous a coûté 34€ par personne et a duré environ 15 heures. Par chance, nous pouvons voyager de nuit (départ à 17h et arrivée 8h) donc c’était plus confortable.
Conseil :
Les bus en Argentine sont très confortables et les sièges amovibles, tout est fait pour les longs voyages. De notre côté, nous favorisons les trajets de nuits, car même si on n’y dort pas aussi bien que dans un lit, le trajet parait plus court et on économise une nuit d’hostel.
Par contre, il est important de vérifier si la nourriture est incluse dans le billet. Nous avions préparé une « tour » de sandwichs pour le chemin, mais surprise, un petit en-cas était prévu pour le dîner et le petit-déjeuner cette fois-là.Arrivée à l’hostel « Mi Independencia Hostel »
Arrivé à 8h à Mendoza, comme à chaque fois, on suit notre rituel d’arrivée :
- vérifier où se trouve l’hostel que nous avons réservé pour savoir comment s’y rendre
- trouver le point d’information touristique du terminal pour récupérer les cartes, les bons plans et les activités de la région
- jeter un coup d’oeil sur les compagnies de bus pour notre prochaine destination (horaires, dates, prix…)
Après tout ça, nous prenons donc la direction de notre Hostel : »Mi Independencia Hostel ». Il se trouve quand même à une trentaine de minutes à pied du terminal de bus. Disons que la marche avec nos sacs nous aura permis de bien nous réveiller !
Malheureusement, nous arrivons un peu tôt pour le check-in donc nous prenons nos marques et nous nous reposons sur la terrasse en attendant que nos lits soient prêts.
L’hostel à de bons points forts: des supers parties communes, des lockers immenses et des dortoirs spacieux. Le seul point un peu négatif pourrait être l’attention et l’accueil du personnel, mais rien d’horrible.Conseil :
Selon les pays et notre heure d’arrivée, il est plus intéressant de réserver son hostel à l’avance. Dans ces cas-là, en plus de faire attention aux avis, aux dortoirs… il faut surtout faire attention aux horaires de réception. Le top : les auberges avec une réception 24/24 !
Même si l’on doit souvent attendre que la chambre soit prête, c’est toujours mieux d’attendre dans les parties communes que dans la rue.Visite de Mendoza
Le bus de nuit nous à permis de nous reposer, et même avec une arrivée matinale, nous trouvons la force de découvrir la ville !
Mendoza se révèle être une grande ville verdoyante et historique. Nous commençons par le centre-ville avec la Plaza Independencia et les grands bâtiments de la ville.
Ensuite, direction le grand Parc General San Martin. Ce parc est immense avec son étang, son stade et le Cerro de La Gloria qui offre une vue à 365° sur Mendoza. Par contre, il faut le dire, la vue se mérite ! A la fin de la journée, on peut dire qu’on était KO.
INFO : la montée du mont de la Gloire à pied à été réalisé de sorte que l’on puisse ressentir (à un niveau très faible quand même) l’effort de San Martin et de son armée lorsqu’ils ont traversé la cordillère des Andes pour libérer les pays d’Amérique du Sud des Espagnols.
Après toute cette marche (et un petit passage par un bar Craft Beer), nous rentrons à l’auberge pour un bon repas et surtout se reposer, car le lendemain… la route du vin s’offre à nous !
La Route du vin à Mendoza
Un départ un peu chaotique
Pour notre deuxième jour, nous nous levons tôt pour partir au plus vite dans la ville de Maipu d’où part la route du vin. En effet, nous ne le savions pas en arrivant, mais la route du vin ne part pas de Mendoza, mais de cette petite ville à une dizaine de kilomètres.
Pour se rendre à Maipu, il y a deux solutions : le train ou le bus.
Ne savant pas qu’il y avait l’option du train à l’aller, nous sommes partis en direction du terminal de bus. Mais arrivé sur place, prendre un bus se révéla plus compliqué que prévu.La première étape en arrivant au terminal est donc d’aller dans les bureaux à l’étage pour se renseigner sur notre trajet. Ensuite, nous nous dirigeons vers des petites cabines à l’extérieur pour acheter la fameuse carte de transport de Mendoza (pas la même qu’à Buenos Aires). Mais surprise… il y a une file i-mmense devant les cabines. Nous avons attendu au moins 1h30 avant de pouvoir acheter notre carte et la recharger (ce qui a prit 5 minutes !).
Carte en main, nous partons en direction de l’arrêt de bus pour Maipu. Encore un peu d’attente et nous sommes dans le bus pour 40 minutes de trajet.Direction Maipu pour louer des vélos
Maipu est une assez petite ville où tout est centré sur la route du vin.
Nous avions fait quelques recherches la veille et nous savions que le plus pratique serait de louer des vélos pour la route du vin. Nous trouvons assez rapidement une des agences recommandée (qui porte bien son nom) : Wine and Ride.A savoir :
Il y a beaucoup de sociétés de location de vélos à Maipu. Alors renseignez-vous à l’avance sur les plus recommandables surtout que les prix sont à peu près les mêmes partout.
Grand avantage en plus de la location de vélo, la société Wine and Ride propose des prix réduits sur les visites/dégustations des vignobles. Il faut bien déterminer le nombre de vignobles que l’on souhaite visiter pour ne pas payer pour rien, mais l’employé nous a bien aidé.Parmi la dizaine de vignobles à visiter, nous en avons choisi 2 avec visite et dégustation et si le temps nous le permet, nous prévoyons une dernière visite gratuite.
Notre choix s’est porté sur : Bodega organico CECCHIN, Bodega GIOL et peut être Bodega Lopez (gratuite).Selon les Bodegas, les visites sont organisées à des heures différentes. Nous avons d’abord voulu visiter la Bodega Lopez qui est gratuite, mais il fallait attendre 30 minutes pour la visite.
La route du vin s’étend sur 16 kilomètres donc nous avons préféré rouler jusqu’à la Bodega la plus éloignée pour ne pas perdre trop de temps.La Bodega écologique CECCHIN
En route pour le vignoble écologique CECCHIN, nous tombons sur un petit passage où l’on trouve plusieurs petits restaurants. L’heure de déjeuner étant déjà bien avancée, nous craquons pour un restaurant de sandwich élaborés.
Pour le dessert, ca sera une dégustation de vin à CECCHIN. Nous arrivons pile pour une visite en anglais avec une autre touriste.
Après la visite des vignes et les explications sur l’exploitation et la récolte, nous nous rendons compte que la guide est une jeune française. Cette dernière travaille dans le vignoble suite à un l’obtention de son diplôme en oenologie en France.
C’est très intéressant d’apprendre comment sont gérés les vignes et ensuite, comment bien gouter et sentir le vin pour en apprécier tous les arômes. Nous avons pu tester 3 vins différents et ce qui nous a le plus marqué est que le vin argentin est bien plus sucré qu’en France. A savoir, pour notre plus grand plaisir (un peu moins pratique pour rouler en vélo), les verres de dégustation sont très très bien remplis !
PS: Nous avons craqué dès la première visite pour 2 bouteilles.Deuxième dégustation à la Bodega GIOL
Après la Bodega écologique, nous retroussons chemin pour la Bodega historique GIOL.
Cette très vielle Bodega qui est le fruit de deux Italiens a fortement impacté économiquement et socialement la région. Aujourd’hui, elle se présente plus comme un musée avec sa cave immense et ses nombreux tonneaux impressionnants.Encore une fois, nous arrivons pile à temps pour rejoindre un groupe qui allait commencer la dégustation. A peine descendus de vélo, nous avons un verre à la main !
Dans cette bodega, nous avons pu tester 5 vins différents (les verres étaient toujours aussi bien remplis !). Encore plus sucrés que ceux du vignoble écologique, nous nous sommes abstenu d’acheter des bouteilles cette fois-ci.Après la dégustation vient le moment de la visite. Nous avons le privilège d’être les seuls à visiter à ce moment-là et d’avoir donc une guide rien que pour nous. La guide nous raconte l’impressionnante histoire de la bodega et nous fait passer par plusieurs salles, les unes plus grandes que les autres. C’est très intéressant et éducatif comme visite.
Nous avons bien pris le temps de visiter et ne nous sommes pas pressé ce qui ne nous a malheureusement pas laissé le temps de visiter la dernière Bodega de notre liste : la Bodega Lopez.
Mais à la place, nous prenons le temps de chercher la gare pour rentrer en train et gagner un temps fou dans les transports en communs.
PS: bon le train ressemble plus à un tram dans les faits.Conseil:
La route du vin est assez longue et les arrêts dans les Bodega peuvent durer 30 minutes à 1 heure (encore plus si vous devez patienter pour la visite). Par conséquent, si vous souhaitez visiter au moins 3-4 vignobles partez assez tôt de Mendoza.
La galère de la matinée, la balade à vélo et les dégustations nous auront bien fatigués. C’est pourquoi nous retournons ce soir-là directement à l’hostel, surtout que demain nous partons déjà pour … le CHILI !
Une bonne nuit de repos pour aller au terminal de bus dès 6h du matin direction Santiago.
Bonne nuit les Baroudeurs !
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Roadtrip au Nord Ouest de l’Argentine
/Salut les Baroudeurs!
Après notre découverte de l’Uruguay, nous voilà de retour à Buenos Aires pour retrouver des amis venus du Canada!
Pendant 10 jours, nous allons Barouder ensemble dans la capitale puis dans le Nord Ouest de l’Argentine.Quelques jours à Buenos Aires
Pour se remettre de notre baroude Uruguayenne, nous avons préféré passer quelques jours à Buenos Aires avant de partir à l’aventure.
Pour plus de confort et d’économie, nous avons troqué l’auberge de jeunesse contre un appartement Airbnb. En plein coeur de Recoleta, nous retrouvons le luxe des chambres privées et de la machine à laver gratuite !
Au programme : découverte de la ville, de la gastronomie et de la vie nocturne pendant 3 jours. Même si nous connaissions déjà bien Buenos Aire, nous avons pu quand même découvrir de nouvelles adresses.Pour connaitre tous les lieux à découvrir dans Buenos Aires (monuments, parcs, musés…), rendez-vous sur notre article dédié :
Notre meilleure découverte : Le Night Market à Palermo.
Cette place de la gastronomie asiatique développe un concept inédit qui se vit en plusieurs étapes :
- Tout d’abord, il faut se diriger à la caisse pour échanger des pesos argentins contre la monnaie du lieu. Cette monnaie permet d’acheter de la nourriture et de la bière. Lorsque nous y sommes allés, 1 pièce de la monnaie équivalait à 100 pesos (environ 2€).
- Ensuite, vous devez choisir ce que vous désirez manger selon les différents stands du lieu et le commander. Ce soir-là nous avons notamment le choix entre baos, raviolis, riz sauté, nouilles... Les entrées sont entre 1 et 2 pièces de monnaie locales et les plats entre 2 et 4 pièces.
- Enfin, vous vous mettez à une table et attendez que l’on vous apporte votre dîner.
Une super expérience, pas si coûteuse et surtout une nourriture savoueuse et traditionnelle !
Départ pour notre Roadtrip Argentin
Disposant d’environ 5-6 jours, nous avons réfléchi pour partir vers une région pas trop éloignée et qui nous permetterait d’en prendre pleins les yeux. Après réflexions, nous avons choisi de partir pour un roadtrip entre Jujuy et Tucuman.
Comment se déplacer en Argentine ?
Pas très habitués aux distances argentines, nous avons un peu de mal à savoir comment nous déplacer. A savoir, il y a 3 possibilités : l’avion, le bus ou la voiture.
- Pour nos dates et une réservation assez tardive, l’avion et le bus nous revenaient à peu prêt au même prix (environ 70€ par pers pour fraire Buenos Aires-Jujuy). La seul différence étant la durée du voyage : 3 heures contre 20 heures.
- Concernant la voiture, la location pour 6 jours (kilomètres illimités) au départ (et retour) de Buenos Aires nous coutait environ 70€ par personnes avec la compagnie AVIS.
Par conséquent, les kilomètres ne nous faisant pas peur, nous avons décidé de faire tout le voyage en voiture au lieu de payer un transport plus une location sur place.
Conseil:
Les frais de location pour récupérer puis laisser un véhicule dans des lieux différents sont excessifs. Par conséquent, il faut faire une boucle si on ne veux pas voir les prix s’envoler.
Dans notre cas, la boucle se fera donc au départ et retour de Buenos Aires.
La solution validée par tout le monde, nous prenons la route et c’est parti pour 20 heures de voyage. Heureusement, nous étions 3 à conduire donc, pas trop fatiguant et cela passa plus vite.
Conseil:
Attention si vous utilisez Maps.Me, l’application nous a sauvé de nombreuses fois, mais pour la route c’est autre chose. Plusieurs fois, l’application nous a fait sortir des grandes routes pour prendre des chemins de campagnes ou traverser des cours d’eau. Et tout cela avec notre petite voiture de location !
Jour 1: Jujuy Salta
Un peu fatigués tout de même par la route, nous décidons que notre première étape sera finalement Salta. Nous irons que le lendemain plus au nord pour rejoindre Jujuy.
Nous arrivons en ville tôt mais avec la pluie, ce qui nous ne nous empêchera pas de prendre un petit déjeuner et de nous balader rapidement en ville avant de rejoindre notre hébergement. Nous avons pu notamment découvrir que les multiples églises très colorées disséminées dans toute la ville.
Première aventure du voyage, l’hostel !Nous avions reservé un hostel sur booking, mais difficile de le trouver avec l’adresse donnée sur le site. Après plusieurs tours en voiture, nous nous renseignons auprès des gens du quartiers et nous finissons par sonner à la bonne porte (soit disant). Le gérant ne semble pas trouver notre réservation, mais nous avons la confirmation sur booking. Il nous laisse quelques minutes le temps de préparer notre chambre, puis nous payons et profitons de l’immense maison avec piscine et billard pour reprendre des forces.
Toutefois, 1 heure après nous être installés, nous recevons un mail de booking nous disant que nous sommes toujours atttendu dans l’hostel reservé. Finalement, l’hostel avait mal renseigné son adresse sur le site et nous étions donc au mauvaise endroit. Toutefois, le contact avec le gérant était bon et les lieux très agréables, donc nous décidons de rester où nous sommes !
Durant l’après-midi, nous retournons nous balader en ville et nous profitons d’un bar juste en face de chez nous pour trinquer à ce premier jour de roadtrip!
Pas encore bien remis du voyage, nous ne pousserons pas la soirée jusqu’à très tard et le planning du lendemain est bien chargé !Jour 2 : De Salta à Jujuy
Pour bien débuter ce deuxième jour, nous dévorons le super petit déjeuner préparé par notre hôte avant de reprendre la route en direction de Jujuy.
Une route déserte aux superbes paysages
Il n’y a pas tant de kilomètres entre les deux villes, mais beaucoup de choses à voir. Une grande journée nous attend !
La route est superbe entre montagnes et forêts, les paysages changent souvent et nous avons l’impression d’être seuls au monde! Il y a plusieurs miradors sur la route dont un que nous avons tout particulièrement apprécié: le Mirador Maimara. Le mirador offre une vue sur un petit village perdu et typique encerclé par des montagnes de toutes les couleurs..
Premier arrêt : Le site archéologique « Pucara de Tilcara »Le site se se trouve à 1h30 au nord de Jujuy et permet de découvrir une forteresse construite par les Indiens Tilcara. Mais une fois arrivés devant le lieu, les prix nous semblent particulièrement excessifs.
Nous préférons à la place, prendre plus de temps pour les autres points d’intérêts de notre liste. Nous redesendons dans le centre de Tilcara pour visiter cette ville très mignonne avec ses maisons de toutes les couleurs et une jolie place centrale où se trouve une féria.
Nos estomacs se faisant entendre, nous profitons de la feria pour acheter quelques empanadas à manger sur la route. Ici les empanadas sont plus petits que ceux que l’on a testé à Buenos Aires et avec des recettes typiques. Par exemple, l’empanadas au quinoa était une super découverte !
Arrêt suivant (et très attendu !) : Serranias del Hornocal.Les montagnes des 14 couleurs ou plutôt le Mirador Hornocal se trouve à 1h30 au nord de Tilcara. C’est un des paysages les plus impressionants d’Argentine avec toutes ces couleurs. Il existe un sentier pour se rapprocher des montagnes et avoir de meilleurs points de vue. Malheureusement un léger mal de l’altitude et un emploi du temps serré nous oblige à scouizer la balade.
A savoir, la route pour atteindre le mirador est assez difficile, car très étroite et pleine de pierres. Donc attention si vous avez une voiture de location.
Il ne nous reste que que quelques heures de jours et 2h30 pour rejoindre le désert de sel, donc pas de temps à perdre ! Toutefois, on s’arrête quelques minutes pour se dégourdir les jambes et craquer pour un goûter à Purmamarca. Cette ville est toute petite et littéralement entourée de montagnes ce qui fait tout son charme. Malgrès le peu d’habitants, il y a beaucoup de boutiques de souvenirs et des vendeuses d’empanadas géantes cuites au barbecue.Dernière découverte de la journée avant d’aller à Jujuy : Les Salinas Grandes
Pleins d’énergie, on part à l’assaut des montagnes bien valonnées pour arriver sur le magnifique désert de sel. Un super spectacle à perte de vue que l’on partage avec 2 ou 3 autres toursites maximum. Nous avons même la change de voir le soleil se coucher sur cette immense étendue. Nous en profitons aussi pour faire un concours de photo et une bataille de boule de sel !
Avant que la nuit tombe , nous faisons demi-tour pour ne pas trop conduire de nuit et arriver vite à Jujuy. Après 2h de route, nous arrivons en ville pour récupérer notre appartement (avec un peu de difficultés).Conseil:
Lorsque vous réservez des appartements sur Booking, faites attention: parfois pour récuperer les clés, il faut appeler un numéro de téléphone. Si vous n’avez pas de carte sim argentine. Par chance à Jujuy, le gérant du kiosko d’à côté nous a aidé et prêté son téléphone.
Après avoir déposé nos afffaires, on fonce découvrir les spécialités culinaires de la région au restaurant La Viracocha. Très bonne adresse, nous avons pu y tester la viande de lama dans des recettes assez élaborées.
Jour 3 : Jujuy – Cafayate
Au planning du jour: descendre jusqu’à Cafayate. Pour cela, nous devons conduire 5 heures au milieu des montagnes.
On profite donc d’abord de Jujuy pour prendre un bon petit déjeuner et découvrir le centre ville avant de prendre la route.
Les paysages sont une nouvelle fois très diversifiés et nous laisse sans voix. Difficile de ne pas s’arrêter toutes les 10 minutes.
Premier arrêt : La Reserve Naturelle Quebrada de las Conchas.Plus précisément, nous allons visiter la Garganta del Diablo et El Anfiteatro. Littéralement sur le bord de la route, ces formations rocheuses valent le détours. La roche a été naturellement creusée par l’érosion, ce qui a créé un immense canyon au sein même de la montagne. Evoluer au milieu de ces immenses failles, nous permet de jouer avec le puissant écho tout en profitant d’une vue unique.
A la Garganta del Diablo, nous avons pu escalader les roches, mais attention, il faut de bonnes chaussures et ne pas avoir le vertige !Nous n’avons pas fait d’autres arrêts par la suite, ce qui nous a permis d’arriver pour déjeuner à Cafayate (à l’heure du goûter). Nous avons trouver un petit restaurant sans grand intérêt, mais satisfaisant sur la place centrale.
Direction notre hôtel/Cabanas : Hostal del Suri.
L’endroit est parfait, pas loin du centre ville, des petites cabanes fonctionnelles et un gérant très sympa. Dès notre arrivée, le gérant nous a donné une carte et tous les conseils pour visiter les environs.
Justement, nous avons essayé une de ses bonnes adresses le soir même. Trop tard pour aller visiter une bodega (vignoble) qui est le coeur du tourisme de la région, nous voulons quand même goûter au vin de la région. Grâce à la cave à vin sur la place centrale, ce fut possible.
Petite soirée bien sympatique dans la cour de l’hostel à tester le vin tout en papotant.Jour 4 : Cafayate – Tucuman
Pour notre dernier tronçon du roadtrip, nous n’avons que 4h de route, ce qui nous laisse le temps de faire un peu de tourisme.
Sous les conseils du gérant de l’hotel, nous partons très motivés à la découverte des cascades de Cafayate. En effet, tout près de la ville, il est possible de faire une randonnée qui permet de découvrir 7 cascades.Randonnée avec ou sans Guide ?
Après nous être un peu informés, nous avons vite compris qu’il existe deux écoles : celle avec guide et celle sans. Nous n’étions pas très bien équipés (shorts et baskets), donc nous avons préférés faire appel à un guide. Très vite, nous avons compris que nous avions bien fait pour les raisons suivantes:
- Il n’y a pas de chemin clairement tracés. Nous avons souvent rencontrés des touristes un peu perdus ou empruntant des chemins dangereux.
- Il n’y a aucune mesure de sécurité tout au long de la randonnée : pas de cordes, de ponts, de balises…
- Nous n’étions pas équipés en conséquence : il faut des bouteilles d’eau, des bonnes chaussures de marche, un chapeau …
Nous pensons que pour les personnes expérimentés ou pour une petite distance, il est possible de le faire sans guide. Mais nous vous recommandons vivement d’en prendre un (ils sont à l’entrée du chemin) et cela ne coûte pas si cher.
Une randonnée… éprouvante !
Il existe plusieurs options selon la durée de randonnée souhaitée, 1h30 – 3h – 6h. Etant donné que nous avions de la route pour rejoindre Tucuman, nous avons opté pour la plus petite randonnée. Cette randonnée d’1h30 doit nous permettre de voir 3 cascades et ce pour environ 4€ (200 pesos) par personne (après négociation).
Mais cela ne sera pas si simple, nous avons enchainé les mauvaises surprises ce qui a beaucoup entaché l’expérience:Un groupe trop grand:
Après avoir commencé à 4, nous avons au fur et à mesure rattrapés des groupes qui se sont greffés. Nous avons donc fini par être un groupe de 15 personnes pour un seul guide, ce qui n’est vraiment pas optimal. A 15, le rythme n’est pas le même et la sécurité minime (manque de consignes, dispersion du groupe…).
Un guide menteur :
Alors que nous avions choisi la petite randonnée, le temps passait et la 3ème cascades qui marquait la fin ne venait pas. Donc après avoir peut être demandé 10 fois au guide quel moment marquait la fin de notre marche, nous avons vite compris qu’il nous mentait. Malheureusement, le chemin étant de plus en plus difficile, il n’était plus possible pour nous de faire demi-tour seuls. Comprendre que le guide cherchait à nous avoir tout en nous souriant à grandes dents nous a un peu refroidi !
Une randonnée dangereuse (même avec un guide):
A certains moment, les passages sont très difficiles, au bord du vide et sans aucune mesure de sécurité. Après avoir marchés dans les cascades ou les cours d’eau, les baskets déjà pas adaptées deviennent très glissantes. Plus on avance dans la randonnée, plus cela ressemble à de l’escalade avec pour seule sécurité, le guide (en CROCS !!!).
Bref, la randonnée à finalement durée 6 h et nous avons plusieurs fois cru ne pas pouvoir y arriver. Dans notre groupe, il y avait des Argentins bien plus agés que nous et moins sportifs, heureusement tout le monde s’encouragait pour ne pas abandonner.
L’expérience à été assez difficile même si aujourd’hui nous en rigolons. A la fin, le guide nous a demandé de payer 31€ (1500 pesos), mais très fatigués et un peu dégoutés de l’expérience nous avons refusés de lui donner plus de 21€ (1000 pesos).
Directon Tucuman au plus viteAprès cette aventure, il est déjà 16h et nous avons pas encore fait 1 kilomètre en direction de Tucuman. Sans perdre de temps, nous prenons la route les muscles engourdis et le ventre vide. On fait donc toute la route d’une traite et on arrive à Tucuman vers 20h30 morts de faim !
Première déception, bien que l’on nous avait vendu la ville, notre première impression n’est pas très bonne. En effet, une mauvaise odeur se dégage de la ville et le quartier de notre appartement n’est pas très accueillant.
Pour le dîner, nous choisissons la facilité… Macdonald ! Puis après une petite marche en ville qui n’améliore pas notre première impression, nous rentrons à l’appartement pour une soirée détente.Jour 5 : Tucuman – Buenos Aires
Petite grasse matinée pour se remettre de nos aventures de la veille et des courbatures. Après notre check-out, direction le centre ville pour une balade et un petit déjeuner. Finalement, l’heure étant déjà bien avancée, on préfère déjeuner pour ensuite pouvoir prendre la route direction à Buenos Aires.
Un premier asado un peu décevantNous souhaitons faire découvrir le célèbre asado argentin à nos amis, donc nous choisissons un restaurant recommandé sur internet : Mi nueva Estancia. Malheureusement, petite déception, le plat de viande ne sera pas aussi phénoménale que d’habitude. Repus, mais pas aux anges, nous quittons Tucuman pour commencer notre grand voyage de retour vers Buenos Aires.
L’arrivée à Buenos Aires
Il nous faudra environ 16 heures de trajets pour rejoindre Buenos Aires.
A notre arrivée, direction un café pour attendre l’heure du check-in de notre hôtel puis aller rendre la voiture chez Avis. Après tout cela, nous retournons assez vite à l’hostel pour récuperer un peu de sommeil, car le retour fut beaucoup plus fatiguant que l’aller.Nos amis ayant leur avion à 4h du matin, on écourte notre sieste pour aller acheter les souvenirs. Les achats faits, on réunis nos dernières forces pour aller fêter la fin du roadtrip à Palermo.
Nos amis partis, nous restons quelques jours à Buenos Aires pour organiser la suite du voyage. Prochaine étape …. le CHILI !!
A très vite pour notre prochain récit de Baroude !
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- Tout d’abord, il faut se diriger à la caisse pour échanger des pesos argentins contre la monnaie du lieu. Cette monnaie permet d’acheter de la nourriture et de la bière. Lorsque nous y sommes allés, 1 pièce de la monnaie équivalait à 100 pesos (environ 2€).
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Montevideo : La capitale tranquille
/Salut les Baroudeurs !
Une des villes les plus emblématiques et que nous avons beaucoup apprécié en Uruguay est bien sûr sa capitale Montevidéo.
C’est pourquoi nous profitons de cet article pour vous présenter notre séjour et partager les must to do et les bonnes adresses à connaitre.En quelques mots, Montevideo est une ville assez grande pour le pays, en effet 1/3 de la population urugayenne y vit. Tout comme Buenos Aires, l‘architecture est très européenne et la population très ouverte. Toutefois, le rythme y est quand même plus calme que dans la capitale Argentine.
Notre séjour à Montevideo
Comme nous l’avons raconté dans notre premier article sur l’Uruguay, nous sommes restés 3 jours à Montevideo alors qu’à l’origine nous pensions n’y rester que 2 jours.
Cette ville nous a donnée envie de prendre le temps de la découvrir et de flâner dans ses rues pour bien la cerner.
Voici un petit récapitulatif de notre séjour dans la capitale :Jour 1 :
- Trajet Buenos Aires – Montevideo (environ 7h de trajet).
- Arrivée dans la super auberge de jeunesse : Habemus Hostel.
- Sous le conseil de l’hostel nous sommes allés tester notre 1er chivito au restaurant/bar « Las Flores« .
- Petite balade dans les alentours de l’auberge et jusqu’à la plage Pocitos pour y voir le coucher de soleil.
- Dîner au très bon restaurant italien « Mediterraneo ».
Jour 2 :
- Location de vélos à l’hostel pour la journée (pour tout voir sans perdre de temps).
- « Free Tour* » de la vieille ville avec notre super guide Florencia (au top et 3 heures de visite tout de même !).
- Visite du Parc Rodo (et notre premier McDo en 3 mois).
- Tentative de visite du phare de Montevideo (Barbie crève un pneu avant d’y parvenir donc retour à l’auberge).
- Visite du port de Montevideo (il n’y a pas grand chose à voir).
Jour 3 :
- Grande balade dans la feria Tristan Narvaja.
- Découverte aérienne de la ville en haut du Mirador Panoramico.
- Balade dans les quartiers de Palermo et Barrio Sur.
- Visite du Musée du Cannabis.
- Préparation pour notre départ du lendemain en direction de Piriapolis.
Les Free Tour* :
Comme dans beaucoup de grandes villes, vous trouvez à Montevideo plusieurs FreeTour pour découvrir la ville. Une manière de rapidement visiter les sites touristiques, connaître leurs histoires et parfois même des secrets sur la ville à un faible côut.
A Montevideo, on nous a conseillé plusieurs Free Tour:
- La vieille ville – Du lundi au vendredi à 10h30 et 15h30 ou le samedi à 11h00 – Rendez-vous à la Plaza Independencia.
- Punta Carretas – Le samedi à 15h30 – Rendez-vous à l’entrée du centre commercial.
- Le Parc Rodo – Du lundi au vendredi à 15h30 – Rendez-vous au château du parc.
La To-Do-List de Montevideo
En tant que Capital, il est facile de deviner que la ville regorge d’activités et de lieux à découvrir.
Voici une liste des principaux lieux à découvrir selon nous.
Malheureusement, notre temps était compté et nous n’avons pas pu tout voir. C’est pourquoi, nous vous laissons certaines adresses qui nous semble interessantes, au cas ou votre séjour serait plus long que le nôtre.Quartier du Centro
√ Avenida 18 de julioAvenue la plus connue de Montevideo, elle tient son nom de la date de la première constitution Uruguayenne. Elle traverse la ville en longueur et débute sur la plaza de Indepedencia, aux portes de la vieille ville. Nous vous recommandons de faire toute la rue en vélo pour découvrir les nombreux points d’intérêts sur le chemin, surtout qu’il y a des pistes cyclables en très bon état.√ Plaza indepedenciaC’est la place la plus importante de Montevideo de part son histoire et sa position géographique. En son centre se trouve une statue de Artigas sous laquelle se trouve son Mausolé (visite gratuite) et tout autour de nombreux bâtiments historiques.√ Palacio SalvoCe palais datant de 1928 qui se trouve sur la place Independencia est un symbole culturel de Montevideo à l’architecture impressionante. Des visites payantes sont organisées afin de le visiter ainsi que sa terrasse qui offre une vue sur toute la ville.√ Mirador Panoramico de Montevideo (gratuit)Ce mirador qui se trouve derrière la mairie offre une vue sur toute la ville. Attention, l’entrée n’est pas facile à trouver, il faut suivre une route un peu sombre qui passe sous le bâtiment. N’hésitez pas à demander, les Uruguayens sont très serviables.Quartier de la Ciudad Vieja
√ Porte de la Ciudad ViejaSur la place Independencia, vous trouverez l’entrée du quartier de la vieille ville qui est marquée par cette ancienne porte gigantesque en pierre d’époque.√ Teatro Solis>Ce théatre datant de 1856 et d’architecture italienne se trouve juste à côté de la Plaza Independencia. Un soleil est représenté sur la facade du bâtiment (d’où son nom). C’est un des hauts lieux culturels encore ouvert à Montevideo.√ Cathédrale MétropolitaineVous trouverez la très belle cathédrale de 1804 où siège de l’archêveque uruguayen de Montevideo sur la place de Constitucion.√ Plaza de ConsitucionCette petite place arborée est entourée par plusieurs bâtiments historiques tels que la cathédrale Métropolitaine ou encore le Cabildo de Montevideo. Aussi, une très belle fontaine historique orne la place. Fait amusant : notre guide nous a montré qu’il y avait plusieurs fautes d’orthographe sur ses gravures. Selon les jours, une petite feria à lieu sous les arbres.√ Mercado del PuertoUn ancien grand marché couvert datant de 1868 et qui se trouve dans la « Ciudad Vieja ». Il est rempli de stands de poissons/viandes/fruits/légumes et de petits restaurants proposant principalement la Parilla traditionnelle. L’endroit est très animé mais attention, il ne faut pas être sensible à la fumée et aux odeurs de nourriture.Quartier d’Aguada
X Mercado Agricola de Montevideo (MAM)Fortement recommandé, ce marché du 19° siècle récemment rénové abrite toute sortes de commerces. Nous n’avons malheureusement pas eu la chance d’y aller pendant notre séjour.X Palacio legislativoC’est le palais où réside le pouvoir legislatif de l’Uruguay. Tout en marbre et possédant une bibliothèque impressionante, la visite du palais est très conseillée, malheureusement encore une fois le temps nous a manqué.Quartier de Punta Carretas
X Phare de Punta Carreta/Punta BravaUn peu éloigné du centre ville, il est possible de le rejoindre en longeant les ramblas et il offre une superbe vue sur Montevideo (à ce qu’on nous a dit). Malheureusement, à cause d’un incident avec nos vélos, nous n’avons pas pu l’atteindre, seulement le voir de loin.X Punta Carretas ShoppingLe bâtiment fut une prison jusqu’à 1994 avant d’être transformé en centre commercial. Un lieu plutôt atypique qui, si vous avez le temps, peut faire partie de votre to-do-list.Quartier de Parque Rodo
√ Parque RodoCet parc situé en plein coeur de Montevideo (dans le quartier du même nom) porte le nom d’un célèbre écrivain Uruguayen. Immense espace vert avec des fontaines, un étang, des statues… c’est un lieu prévilégié pour y faire une balade, se détendre et y boire un maté tranquillement.√ Plage RamirezCette plage est en plein Montevideo et permet de s’enfuir de la folie de la ville en profitant de la mer. Un peu avant le coucher de soleil, c’est un point de rencontre de toute la ville. On y vient pour y faire du sport, boire un maté ou juste applaudir le coucher de soleil.√ Las RamblasComme dans toutes les grandes villes côtières d’Uruguay, les ramblas de Montevideo sont un passage obligatoire. Tout au long de la côte ont été aménagé de grandes voies piétonnes pour marcher, faire du sport ou du vélo. Aux vues des kilomètres de ramblas, nous vous conseillons de louer des vélos pour cette balade et d’y être pour le coucher du soleil.Autres quartiers
√ Feria dominicale Tristan Narvaja – Quartier de CordonTous les dimanches, une immense « féria » s’installe dans Montevideo. Vous pouvez y trouvez tout ce que vous voulez : de la nourriture, des vêtements, de la brocante, de la mercerie… Lieu de rassemblement du dimanche, c’est une belle découverte, mais il ne faut pas êre pressé ou avoir peur de la foule.X Le Quartier d’El PradoIl s’agit d »un quartier de Montevideo principalement composé d’un immense parc qui porte le même nom. Décrit comme un quartier historique avec de très belles maisons (les Qintas).√ Musée du Cannabis – Quartier de PalermoPour ceux que cela intéressent, le Cannabis est légalisé en Uruguay, mais la vente n’est autorisée qu’aux locaux. Si vous voulez en savoir plus, le musée explique tout sur le sujet et les utilisations de cette plantes (tissus, plastique…). Le musée est assez joli et il bénéficie d’un joli patio où vous pourrez rester et déguster un maté.X Les autres muséesIl ya beaucoup de musées à Montevideo notamment dans la vielle ville et souvent dans de magnifiques bâtiments anciens. Il y a par exemple: le Musée des arts décoratifs (Palacio Taranco), le Musée des Beaux-Arts ou encore le Musée des arts précolombiens. Faute de temps, nous avons apprécié l’architecture des bâtiments sans pouvoir les visiter. A savoir, la plupart des musées sont gratuits mais fermés les dimanches ou lundis.Nos Bonnes adresses à Montevideo
Habemus Hostel ♥♥♥♥♥
L’une de nos auberges de jeunesse préférées durant notre voyage en Amérique du Sud. Les dortoirs sont grands avec des lits superposés pouvant aller très haut (Bon à savoir pour ceux qui ont un peu le vertige). En plus des dortoirs confortables, l’auberge possède des espaces communs incomparables. Nombreux, spacieux et bien décorés, tout est fait pour faciliter les rencontres. Cerise sur le gâteau, le petit déjeuner est vraiment complet et diversifié… Tout pour plaire avec un super rapport qualité-prix.
Pour un lit en dortoir de 9 lits, nous avons payé 10€ par personne et par nuit.Adresse: Maldonado 1775, Montevideo, Uruguay
Prix : €€€
Site internetStudent’s Hostel ♥♥♥
Une auberge qui compte parmi les moins
chères de Montevideo mais pour autant bien notée. Un peu plus simple et plus froide qu’Habemus Hostel, elle est toutefois très confortable. Les chambres sont spacieuses et le grand espace commun ainsi que l’accès sur le toit sont appréciables. Enfin, le petit dejeuner est bien fourni et diversifié.
Pour 9€ par personne et par nuit nous partagions un dortoir de 6 personnes.Adresse: Maldonado 1464, Montevideo, Uruguay
Prix: €€€
Site internetBar Las Flores ♥♥
Très recommandé sur internet, ce bar assez simple serait une
très bonne adresse pour goûter LA spécialité Uruguayenne : le Chivito. Le service est appréciable, mais pour 21€ nous avons seulement eu droit à deux sandwichs simples et plutôt décevants ainsi qu’à 1 litre de bière industrielle. Notre avis sur cette adresse est donc partagé, mais après avoir re-testé le Chivito autre part, nous avons compris que notre déception venait du sandwich en lui-même.
Adresse: Bulevar España 2051, Montevideo, Uruguay
Prix: €€€
Site internetRestaurant Mediterraneo ♥♥♥♥
Petit restaurant italien qui se trouve juste en face de l’auberge de jeunesse Habemus Hostel. Très bonne surprise ! Après avoir testé plusieurs fois les pizzas « Made in Argentina », nous avons enfin pu déguster de très bonnes pizzas italiennes à la pâte fine et aux multiples saveurs. Le cadre est cosy et le service attentionné avec des prix Uruguayens mais qui ne nous choquent pas aux vues de la qualité des produits. Pour 23€ nous avons eu deux grandes pizzas et 2 sodas.
Adresse: Maldonado 1766, Montevideo, Uruguay
Prix: €€€
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– Fin de l’Uruguay : de Cabo Polonio à Colonia de Sacramento
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Fin de l’Uruguay : de Cabo Polonio à Colonia de Sacramento
/Coucou les Baroudeurs !
Voilà notre dernier article concernant notre voyage en Uruguay.
Après 2 semaines de woofing, il est temps de reprendre nos sacs à dos et la route pleins de souvenirs en tête. Suivant les conseils des autres volontaires, notre prochaine destination sera Cabo Polonio.
Cette ville ou plutôt ce village se trouve sur la côte à environ 1 heure au nord de La Paloma. C’est un lieu apprécié car, il a la particularité d’être proche de la nature et de ne pas avoir d’eau courante ni d’éléctricité.Cabo Polonio : Un paradis caché
Comment s’y rendrePour s’y rendre ce n’est pas si simple, car il se trouve au milieu d’une réserve naturelle. Que ce soit en voiture ou en bus, il faut s’arrêter aux abords de cette dernière, puis deux choix s’offrent à vous. Soit vous rejoignez le village à pied (environ 2 heures de marche dans le sable) soit par une navette payante. Les navettes sont des sortes de camions/conteneurs qui peuvent transporter une vingtaine de personnes.
Avec nos sacs sur le dos, nous avons préféré le choix de la raison : les camions.
Notre auberge et la villeAprès notre petit trajet mouvementé en camion à travers les dunes de sable, direction notre hostel.
Le village regorge d’hostels du plus simple au plus sophistiqué, mais toujours dans un style une peu hippie fait main. En effet, tous les bâtiments semblent avoir été construit avec des matériaux de récupération, ce qui fut bien sûr le cas de notre hostel, le Green Hostel.Le Green Hostel est plutôt simple avec de grands dortoirs de 10 lits (moustiquaires pour tout le monde). La cuisine est simple, mais surprise, nous avons l’électricité et l’eau « potable » (heureusement il y avait une carafe filtrante). La meilleur partie reste l‘extérieur avec sa terrasse et ses hamacs.
Après nous être rapidement installés, on fonce au centre ville pour trouver quelque chose à manger (il est déjà 15h00).
La place centrale est la zone la plus vivante avec ses bars, restaurants et vendeurs de produits artisanaux. On craque pour un sandwich de milanesa (un pollo et un poisson), très bon dans un petit kioske.
Rassasiés, mais un peu étouffé par le soleil, Az se laisse aller à l’achat d’un super souvenir : un chapeau de paille très local.Maintenant protégé, on peut continuer notre tour de la ville en passant notamment par le phare qui la surplombe. Enfin, la mer nous faisant de l’oeil depuis notre arrivée. Nous décidons qu’il est maintenant temps d’aller profiter de cette grande plage qui est pour nôtre plus grande plaisir déserte!
Le soir à Cabo PolonioPar contre, après le coucher de soleil, nous retournons vite à l’auberge pour pas devoir chercher notre chemin dans l’obscurité. Car le soir, il n’y a presque aucune lumière dans le village à part celles des bougies sur les terrasses.
Après manger, nous nous risquons à retourner vers la place centrale à la lueur de nos téléphones. Mais finalemant, le mieux reste de s’éclairer grâce aux étoiles et à la lune. Une fois arrivés, nous nous laissons tenter part la dégustation d’un alfajores maison sur la plage sous la voie lactée.Nous finissons la soirée à boire du maté à l’auberge tout en jouant aux cartes jusqu’à très tard. Il est difficile d’abandonner un tel décor pour aller se coucher. Hélàs nous devons rejoindre nos moustiquaires car le lendemain nous nous rendons à notre prochaine destination : Punta del Diablo.
A ce jour, Cabo Polonio reste un de nos coup de cœur de ce voyage de part ses paysages, son calme et l’esprit qui s’en dégage!
Punta del Diablo : Le petit village de pêcheurs (et de surfers)
Nous continuons à remonter la côte Est de l’Uruguay pour arriver dans un petit village de pêcheurs très recommandé: Punta del Diablo.
Notre logement atypique
Après avoir passés pas mal de temps en dortoir, nous nous offrons le luxe de chercher un logement rien que pour nous. Nous tombons finalement sur un logement atypique qui nous intrigue et nous convainc.
Pas loin du terminal de bus (mais très loin du centre ville), nous allons chez Nicolas qui met en location un dôme qu’il a construit lui même. Très interessé par la nature et l’énergie qui s’en dégage, ce dôme est à l’image de l’ensemble de la propriété : ouvert sur l’extérieur
Nicolas à une vie très intéressante et nous en raconte plus très rapidement. Il à un grand potager qui lui permet en partie de vivre et aussi une petite boutique bio dans sa maison. Mais en plus de cela, il organise aussi des marchés bio chaque semaine avec d’autres habitants de Punta Del Diablo. Chacun vient vendre ses produits, que ce soit des légumes, mais aussi des produits d’entretien et cosmétiques par exemple.
A la découverte de Punto del DiabloSuite à notre rencontre avec Nicolas, nous allons découvrir la ville. MapsMe semble nous indiquer que c’est une peu loin, mais cela nous parait très très loin à pied. En effet, nous avons dû marcher presque 1h ! Mais cela nous a permis de nous imprégner des lieux et d’être copain avec tous les chiens du quartier.
A saoir, en Amérique du Sud et surtout dans les petites villes, vous verrez beaucoup de chiens errants. Bien que la plupart du temps, ils cherchent seulement à manger, faites tout de même attention, ils peuvent vous suivre pendant des heures et parfois même essayer de rentrer dans les logements.
Ce petit port de pêcheurs qui s’est développé avec le tourisme, se visite assez rapidement. Nous débutons par l‘artère centrale avec ses restaurants et ses bars, puis nous traversons le marché « artisanal » local. Malheureusement celui-ci fut plutôt vide car nous arrivions en fin de saison.
Ensuite nous nous dirigeons vers la plage car une statue perdue au milieu des eaux attire notre attention. Sur le chemin nous remarquons la présence de nombreuses écoles de surf ce qui confirme la réputation de la ville en tant que spot de surf.
Finalement, le temps étant assez triste, nous decidons de ne pas nous éterniser et rebrousser chemin pour 1 heure de marche.
En conclusion, ce petit village de pêcheur est très mignon, mais contrairement à tout ce que nous avons pu lire, cette étape aurait pu être évitée. Peut-être qu’en haute saison, notre avis aurait été différent.Le centre de l’Uruguay… une autre fois
Après être arrivé à la dernière grande ville de la côte Nord-Est de l’Uruguay, nous souhaitions découvrir l’intérieur du pays pour ensuite finir à Colonia de Sacramento. Malheureusement, les services de bus Uruguayens nous ont obligé à revoir notre parcours.
En effet, nous n’avions jusque là pas fait attention, car cela nous paraissait logique, mais toutes les lignes de bus partent de Montevideo sans se croiser. Par conséquent, pour nous rendre dans le cœur du pays deux options s’offrent à nous : soit revenir en bus à Montevideo puis remonter dans le centre, soit louer une voiture. L’option du bus nous faisait perdre une journée et le prix pour louer la voiture de Punta del Diablo à Colonia était démentiel.
Par conséquent, c’est un peu dégoutés que nous avons décidé de changer nos plans tout en sachant que nous devions retrouver des amis3 jours plus tard à Buenos Aires .Nous ne verrons finalement pas le cœur de l’Uruguay cette fois-ci et nous rentrerons un jour plus tôt à Buenos Aires. Notre dernière étape sera donc Colonia de Sacramento d’où nous repartirons pour l’Argentine.
Il est déjà plus de 12h00 le temps que la décision soit prise. Le trajet pour rejoindre Colonia de Sacramento mettant plus de 8h, nous décidons de faire une halte à Montevideo à l’auberge Student Hostel avant de reprendre notre chemin.
Colonia de Sacramento : La ville historique
Organisation de notre retour en Argentine
Départ aux aurores pour le terminal de bus, mais manque de chance, nous avons 2 heures à tuer avant notre bus pour Colonia.
En attendant, on s’occupe donc de l’organisation de notre retour de Colonia vers Buenos Aires. Pour l’aller, nous avions eu affaire à la société Cacciola, mais encore une fois rien n’est simple. En effet, Cacciola a quelques problèmes avec la société qui gère ses transferts en bus. Cela engendre l’annulation des trajets entre Colonia et Carmelo (où se trouve le ferry) et entre Tigre et Buenos Aires.
Un peu trop de complications à notre goût, ce qui nous oblige à casser notre tirelire et prendre un ticket de ferry direct Colonia-Buenos Aires avec la compagnie Buquebus.Une balade en ville
A notre arrivée à Colonia, nous allons directement à notre auberge, El Espanol Hostel. L’hostel est un peu différent de ceux où nous logeons d’habitude. En effet, une bonne partie des autres occupants ne sont pas de passage, mais semblent y habiter sur une longue période ce qui impact quelque peu l’ambiance.
Nous quittons assez vite l’hostel pour aller visiter le quartier historique. Après avoir notamment vu le Pont-Levis, le Phare et la Plaza Mayor, nous trouvons la Pergola, un restaurant de cuisine rapide avec un joli jardin. Notre second test du chivito sera un peu meilleur, mais malheureusement toujours pas une grande réussite.
On continue notre tour avant d’aller se reposer à l’hostel. Pour le dîner, nous avons essayé et validé le restaurant Drugstore avec une décoration atypique et des plats surprenants.
Voilà comment se termine tranquilement notre découverte de l’Uruguay. Après ce mois passé dans le pays, on peut dire que nous avons bien aimé ce pays et principalement Montevideo et Cabo Polonio, nos coups de coeur. Nous pensons aussi y retourner un jour pour avoir la chance de visiter l’intérieur du pays.La prochaine Baroude est déjà prévue et débutera 3 jours après notre retour à Buenos Aires. En effet, nous avons deux amis qui viennent nous rejoindre pendant 10 jours et nous allons tous nous lancer à la découverte du Nord-Ouest de l’Argenine !
A très vite !